Titre

Titre
Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

dimanche 10 avril 2016

8 et 9 avril : passage de l’île du sud au nord



Confiants et optimistes, on n’a presque plus d’appréhension le matin à l’heure de relever les rideaux de notre campervan, la traditionnelle question « alors, le temps ?? » se conclue (presque ) toujours par « magnifique, je vois pas un nuage !! »

Ca se vérifie aussi avec les nuits en motel, car ce matin du 8 avril sur Nelson, le ciel est bleu éclatant, le soleil encore une fois au rendez-vous. Atout supplémentaire des motels (à part la douche chaude, la place, la cuisine facile, la non nécessité de déménager tous les sacs pour déplier les lits, l’absence de mouches voraces…), c’est que le petit déjeuner peut aussi être pris en pyjama ! Ca parait anodin, mais c’est apprécié par tous ce matin là ! On profite donc jusqu’au bout du confort de cette nuit en dure, et après le petit déjeuner, un plouf dans la piscine s’impose (pour les plus courageux car elle est bien fraîche !).


Puis on quitte Nelson et sa douceur pour affronter les routes sinueuses de la « Queen Charlotte road» , qui doit nous amener jusqu’à Picton d’où partent les ferries vers l’île du nord.




sur la route de Nelson à Picton
















On grimpe d’abord dans un semi-montagne aux pentes raides , très boisées, mais dont les petites routes zig zaguantes n’effraient pas les trucks néo zélandais qu’on croise, et qui portent des remorques immenses de denrées variées (citerne de lait, troncs d’arbres…). Et ces camions peinent un peu dans les montées mais nous rattrapent allégrement sur le plat… Ca plaisante pas un chauffeur routier kiwi !

On choisit de finir de finir la route par la voie « scénic », qui serpente dans les fjords de la péninsule des Marlborough sounds. C’est magnifique, route entre terre et mer, sous un ciel gris qui s’est progressivement chargé depuis notre départ de Nelson. Mais c’est pas vraiment rapide, on met une bonne heure pour couvrir les 35 derniers kilomètres !

chargement de troncs d'arbres


les 2 quais d'embarquement côte à côte


On arrive enfin à Picton, ville portuaire qui accueille les gros ferries des 2 compagnies qui assurent chaque jour la liaison entre les îles du nord et du sud. Le port est assez encaissé, entouré de montagnes, les bateaux à quai paraissent démesurés par rapport aux maisons qui se tassent au bord de la mer.

Après le check in et un pic nic avec vue sur la file d’attente du bateau, on embarque sur un énorme bac. Le pont des passagers est très bien équipé, des petites salles de repos et des tables pour s’installer partout, une salle « famille » pleine de jeux, un bar et un café qui seront pris d’assaut tout le long de la traversée (3h30 de route)

sur la mer entre le sud et le nord



Nos enfants prennent leurs quartiers dans la salle famille, et restent scotchés aux écrans qui diffusent Rio 2 puis Le roi lion 2… On s’installe dans un coin de la salle de repos. On admire le passage entre les îlots et à travers les fjords la première heure, et malgré le vent fort et le ciel gris, c’est superbe. Puis on débarque « en pleine mer » , et là le vent forcit encore, donc on s’accroche à l’appareil photo pour ne pas passer par-dessus bord les rares fois où on tente une sortie sur le pont. Et surtout, on sent nettement mieux les vagues, et malgré sa taille respectable, le bateau bouge pas mal.

Les enfants supportent très bien. Nous on prend notre mal en patience et on se dit qu’on ne pourrait jamais être marin au long cours. Comme il n’est pas question que je sois la seule malade sur ce bateau où les locaux s’enfilent les bières et les fish and chips comme si de rien n’était, je me mets en position « rescue », c’est-à-dire allongée dans un coin les yeux fermés. Ok, c’est pas glorieux, mais au moins c’est efficace et on finit par arriver dans la baie de Wellington, sous un soleil presque couchant.


baie de Wellington


On débarque, on prend nos repères dans cette première vraie grosse ville du pays, et comme les sites de camping ne sont pas accessibles tout près, on s’éloigne un peu pour se trouver un parking tranquille pour y passer la nuit. Après un peu de recherches (l’urbanisation étant plus développée, les sites tranquilles sont moins évidents), on trouve notre bonheur et on s’y installe.



La nuit est calme, pas de passage ni de visite, et on repart direction Wellington le lendemain matin du 9 avril.



front de mer de Wellington au matin

même près du port, l'eau est claire...

Notre objectif principal dans cette capitale est la visite du musée « Te papa », qui regroupe un ensemble d’expositions sur l’histoire du pays, la nature, les hommes, l’art maori et les relations entre tout ça . Dit comme ça c’est pas forcément vendeur, mais c’est absolument passionnant !! Le musée est immense, gratuit, avec plein de salles pour que les enfants manipulent, jouent, s’approprient les explications. C’est vivant, coloré, varié, et le seul regret qu’on ait, c’est qu’on n’a pas eu le temps de voir tout ce qu’on aurait aimé, malgré les quelques heures passées là bas. Et Ilona bénéficie de la présence d’une maquilleuse de la troupe du ballet royal, qui fait la promo de son prochain spectacle « le magicien d’Oz », pour avoir un masque de papillon pour la journée.

le "Te Papa"

le rainbow Warrior dans le port d'Auckland en 1985


sculpture maorie





















A la sortie, on déambule le long du front de mer, très agréable pour les piétons, puis dans la rue animée « Cuba street », où les cafés font le plein. On fait un arrêt dans un parc pour que les enfants testent l’aire de jeux.


passerelle piétonne artistique sur le front de mer





Puis la fin d’après midi approchant, on se trouve un pic nic pour notre 2è objectif de la journée : un match de rugby au Westpac Stadium pour aller voir les Hurricanes de Wellington contre les Jaguars argentins, à 19h30. Le stade se trouve tout près du parking à camping car sur lequel nous allons passer la nuit, et donc facilement accessible à pied.


















Ambiance garantie dans le stade, distribution de drapeaux à l’entrée, arrivée de la mascotte par un hélico qui se pose au milieu du stade, présentation des équipes au milieu des geysers enflammés… Et même de loin, les joueurs ont la carrure de l’emploi ! Le stade n’est pas plein, car à part pour les matchs des All Blacks, archi courus, les locaux préfèrent parfois voir le match au pub entre amis. La buvette marche fort, on est encore une fois impressionnés par la quantité d’alcool engloutie par une quantité de gens (et par la quantité de gens proche de l’obésité par ici). Mais le match est engagé, beau à voir, et se conclut par la victoire des Hurricanes 40 à 22…

achat du pic nic dans la "cuba street " animée

les hurricanes en jaune et noir

la "craft beer" du match





















On sort de là ravis de cette expérience, et on retourne passer une « bonne » nuit sur notre parc à camping car. Nos voisins s’avèrent être la fanfare des supporters argentins croisés plus tôt dans le stade, et ils ont certainement la défaite joyeuse car ils vont la fêter jusqu’à une heure avancée de la nuit avec des chants et de la musique… Les joies du camping !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire