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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

mercredi 29 juin 2016

29 juin: Que mala pata !!!

Salut a tous,
apres la mauvaise blague du 1er avril, le destin nous a joues un mauvais tour. Ordi et tablette derobes dans le bus de an Jose vers la Fortuna hier.
Blog suspendu jusqu'a nouvel ordre.
Si vous recevez des demandes d'argent de notre boite mails, ou des messages suspects, supprimez les..
Le moral est serieusement atteint, il va falloir un peu de temps pour digerer cela et apprecier ce pays de la Pura Vida !!!
Nous n'aurons pas d'ordi avant 10 jours, date de notre retour a San Jose...

il y a plus grave, mais c'est quand meme bien relou !!!

mardi 28 juin 2016

Bilan Cuba


Quand on entend le nom de Cuba, on pense souvent à la salsa, au rhum et aux plages divines ...
Ce serait très réducteur de ne limiter les caractéristiques de l'île et du peuple cubain qu'à ce seul trio, même si on vous avoue qu'on ne savait pas trop à quoi s'attendre en allant ici...

Quel drôle de pays !! Difficile à appréhender et à résumer...
L'impression de s'être arrêté dans le temps n'est pas qu'illusoire sur certains aspects : les charrettes à chevaux remplacent les voitures, servent de taxis, et de food truck. Les belles américaines chromées  retapées brillent au soleil. Le réseau wifi est plutôt parcellaire. Peu de magasins et des files d'attente à rallonge devant les étals des marchés pour le lait ou les pommes de terre. La propagande socialo-castriste et les louanges à la gloire des héros du peuple semblent curieusement décalées.

Est-ce pour autant que les gens sont moins heureux? Ça ne semble pas être le cas...

Les contrastes sont souvent assez criants : les logements délabrées sont partout (surtout à La Havane), alors que les hôtels existants sont des palaces aux façades rénovées. Pas d'eau potable, parfois pas d'eau courante, des rues faisant office de poubelles géantes, alors que les monuments officiels autour desquels se pressent les touristes sont immaculés, propres et climatisés.

Les spécialistes prédisent une explosion du tourisme avec le dégel des relations cubaines et américaines. On a trouvé qu'il y avait déjà beaucoup de monde pour visiter ! Espérons juste que ça profitera à tout le monde, et pas seulement à quelques petits malins qui ont vu venir les bonnes affaires... Et que ça n'enlèvera pas cette apparente insouciance, cet accueil chaleureux assez fréquent, et la joie de vivre qui a l'air d'être répandue ici ...

scooter électrique, comme 99% des 2 roues!



 On a aimé : les plages, le soleil, la chaleur, l'absence de moustiques, les cocktails du Chinchullero, l'accueil très chaleureux de nos hôtes (sauf la première chambre...), se faire offrir des mangues venant du jardin, les jus de fruits frais délicieux, la belote, partager du temps avec Fidou et Pauline, les mangues excellentes, la cuisine dans les casas, voir la vie " en vrai" de nos hôtes qui nous ouvrent leurs maisons, la magnifique ville de Trinidad, les petits déjeuners royaux, se baigner au pied d'une cascade, prendre comme taxi une vieille américaine avec la sono à fond, l'ambiance détendue dans les rues.





On a moins aimé : l'accueil glacial en arrivant à La Havane, se faire voler par l'agent de change de l'aéroport comme des pigeons de base, la double monnaie, le prix de l'eau potable, la pénurie de bouteilles d'eau savamment organisée les jours de fête (les palettes de bière étaient bien là par contre...), les rabatteurs malhonnêtes des restaurants, la gestion des transports en commun par l'organisme unique Viazul, les canettes et les bouteilles au fond de la mer, la saleté de rues, la désorganisation des files d'attente, l'omniprésence des files d'attente.

24 et 25 juin, Cuba suite et fin


Le 24 juin sera donc notre dernière journée à Trinidad...
Par facilité, et pour profiter du beau temps et de la chaleur qui ne fait décidément pas défaut par ici à cette période, nous retournons à la plage.



Le circuit est bien rôdé ! Petit déj tout sourire servi par nos charmantes hôtesses, attente du bus de 9 heures, un peu de route puis arrivée à Playa Ancon où on s'installe à l'ombre du même gros palmier que l'autre jour...








L'eau est toujours aussi bonne, mais on découvre qu'elle héberge quelques petites méduses ...
On réussit à faire une matinée sans trop être dérangés par ces bestioles. Mais après une piqure sur Ilona, puis Arthur, on se replie prudemment sur la plage.




Après un dernier plouf, on reprend le bus de retour à 12h30, qui nous ramène à Trinidad centre.

On trouve un jus de fruits et quelques petites choses à grignoter avant de revenir à notre chambre. L'après midi sera vite orageuse et on laisse passer la pluie diluvienne qui dure un peu, en faisant quelques jeux et lectures à l'abri. Les bagages sont vite faits, et on attend la fin de l'orage qui n'arrive qu'en fin d'après-midi.
Lorsqu'on ressort, on effectue un dernier tour en centre ville historique, histoire de vérifier en se connectant qu'il n'y a pas de modification de dernière minute dans le billet.

On retrouve Fidou et Pauline qui ont eu droit à une belle douche sous la pluie lors des achats de leurs derniers souvenirs. Puis on se dirige ensemble vers le même resto qu'hier, loin des rues très passantes, mais qui nous a bien plu !
Le dernier cocktail cubain ne nous déçoit pas, les plats de poissons, crevettes ou les brochettes de viande non plus, et la dernière soirée se déroule donc de la meilleure manière qui soit!
Ce soir, c'est carnaval à Trinidad, mais on laisse Pauline et Fidou jeter un coup d'oeil à la scène musicale qui a été montée et on préfère aller coucher nos lève-tôt...

Et en cette matinée du 25 juin, on part prendre le bus à 8 heures (comme Fidou et Pauline) après un chaleureux au revoir à nos hôtes. La montée dans le bus est plutôt folklorique, mais on finit par enregistrer nos bagages, et avoir une place assise sans problème.




Le voyage de retour vers La Havane se déroule tranquillement. Une halte à Cienfuegos, une remontée qui nous parait assez longue et un peu monotone. La campagne est belle, verte, manguiers, canne à sucre et rizière, et le ciel est lumineux. Et après une ultime pause près d'une cafétéria vers midi, on prend l'autoroute où se croisent chevaux, piétons, tracteurs , bus et voitures dans un joyeux mélange, chacun sur sa voie, et un bon coup de klaxon dès qu'on dépasse un véhicule...
On rejoint le terminal de La Havane vers 15 heures.
Après une courte négociation taximétrique, on arrive à la chambre retenue pour une nuit, dans le quartier du Vedado, moins loin de l'aéroport que la précédente.
Une charmante cubaine nous accueille à bras ouverts, même avec nos 2 invitées surprise qui repartent le soir même en avion, avec café, jus de mangues frais, et ventilateur... Elle nous fait rire aux éclats en faisant courir à travers le couloir son "doudou", pékinois aux yeux clairs qui adore ramener la balle, et déraper sur le carrelage... Le chien ne ressemble à rien mais il ne ménage pas ses efforts et adore les visites !

















On fait un dernier tour de quartier, on se trouve un petit café pour un rafraichissement (devant une télé pour suivre le foot!).





Puis c'est déjà l'heure pour Fidou et Pauline de venir chercher leurs affaires, et de prendre le taxi vers l'aéroport. On les quitte à regret, et on passe notre dernière soirée cubaine à partager quelques hamburgers pour dépenser nos derniers CUC.




On se couche tôt. (pas trop compliqué pour nous...) Puis on se lève encore plus tôt pour rallier l'aéroport.
Notre journée du 26 juin est donc une journée transfert qui commence avec une file d'attente digne des plus grandes caricatures du pays: longue, qui n'avance pas, qui se dédouble mais où rien n'est indiqué pour savoir laquelle prendre... Hyper zens, on suit le flot, et après une bonne heure d'attente, quelques refoulements aux guichets, quelques évitements de gens qui doublent subtilement, et quelques palabres qui ne servent à rien, on arrive dans la salle d'embarquement .
Un petit vol vers Panama, une correspondance millimétrée avec traversée de l'aéroport au pas de charge, puis un saut de puce jusqu'à San José (Quel dommage!! une heure de vol et c'est le seul avion où on a une télé chacun!).

Et nous voilà au Costa Rica, avant dernière étape du voyage ! 

samedi 25 juin 2016

Du 20 au 24 Juin: Trinidad (1ère partie)




Cette journée du 20 juin, nous nous levons tranquillement pour profiter de notre dernière matinée à Cienfuegos. On commence par notre petit déj copieux. Puis on part se connecter au point wifi d’à côté (le débit est trop excellent, faut pas laisser passer une occasion pareille !).

Il est bientôt l’heure de saluer nos hôtes et d’aller prendre notre bus. On rase les murs pour se trouver un peu d’ombre. On arrive au terminal de bus à l’heure pour valider nos billets. Arrivés à la porte de l’employé Viazul qui doit nous faire le check in, on nous demande de patienter, et plusieurs chauffeurs et employés de la compagnie passent devant nous en nous fermant la porte au nez, pour nous faire comprendre qu’ils doivent avoir des trucs super urgents à faire.

Quelques minutes plus tard, quand on nous laisse accéder au bureau, il s’avère que l’employé est une employée, avec des compétences physiques manifestes, et un décolleté permettant de les laisser entrevoir jusqu’au nombril… On comprend mieux pourquoi les employés masculins mettaient un point d’honneur à passer dans le bureau s’affaler sur le canapé en face d’elle.

Après le check in, la salle d’attente se remplit peu à peu. On vous passe l’attente un poil longue, les appels pour des vérifications diverses, qui sont lancés à la cantonade par des employés qui ont manifestement une prime à l’articulation la moins compréhensible possible. On annonce le bus de 12h45 pour Trinidad, sachant que le nôtre de 12h15 n’est pas encore en piste. Un peu de cafouillage au sein des nombreux touristes qui attendent comme nous.

Puis les 2 bus sont annoncés en même temps. On s’avance plutôt content que ça arrive, et là, la surprise provient du fait que l’enregistrement des bagages en soute est en fait payant (non annoncé avant bien sûr). On leur demande de s’expliquer, et on leur fait remarquer qu’au prix du billet, le fait de jeter nos bagages en soute à 5 mètres de là ne demande pas un effort supplémentaire considérable. On parlemente, puis on s’énerve franchement, car sans aucun reçu, et sur une spécificité locale de la compagnie de Cienfuegos (mais nulle pat ailleurs à Cuba ça ne se fait !), on ne voit pas trop dans quelles poches vont aller ces quelques CUC ramassés auprès des touristes. Pas moyen de faire autrement, on part fort énervés en les traitant de voleurs, ce qui ne leur fait ni chaud ni froid, mais nous soulage un peu.

On s’installe dans le bus, et le trajet se passe sans autre incident.

On débarque en début d’après midi dans le village typique de Trinidad, dont les couleurs éclatantes des façades brillent sous le soleil de fort belle manière…

Le terminal de bus est cerné par les démarcheurs de taxi, hébergeurs et marchands de toute sorte. On les évite subtilement pour retrouver notre casa du jour qui s’avère être une fort belle et grande maison dans laquelle nous avons une vaste chambre toute neuve, fraîche et aérée ! Super accueil avec une limonade et un café de bienvenue !



On passe notre après midi comme à notre habitude : trouver de l’eau, des fruits, faire le tour du quartier, et prendre l’ambiance de la ville. Enormément de touristes (et beaucoup de français), de restaurants et de vendeurs d’artisanat en tout genre… Les petites rues pavées sont magnifiques, les gens sont paisibles, et les nuages d’après midi laissent échapper quelques gouttes qui rafraichissent l’atmosphère.






Bouhouh, une tarentule écrasée !!















Après s’être aventurés dans des coins moins fréquentés, on revient par le chemin des écoliers à notre chambre, et on se couche après un dîner léger et quelques jeux.


















Le lendemain 21 juin, nous avons le plaisir de constater que le petit déjeuner est à la hauteur de la qualité de la chambre. C’est délicieux, varié, les fruits et jus sont excellents, et le tout servi avec un grand sourire !



On part retrouver Fidou et Pauline à qui on a donné rendez-vous dans la matinée, et on passe la journée à se promener dans les ruelles tortueuses de Trinidad. Petits parcs, églises transformées en « musée révolutionnaire contre les brigands armés », vue magnifique sur la mer et la montagne, charrettes à cheval, vieilles voitures américaines chromées et cyclo taxi…



là-bas, on voit la mer !!

















Et partout, d’innombrables terrasses pour abreuver les innombrables touriste. Le rhum est incroyablement bon marché, mais l’eau est vendue à prix d’or, allez comprendre… Le village est superbe et les bâtiments sont très bien conservés. Et l’ensemble est très agréable à découvrir !


copains comme cochons !!




















tous les moyens sont bons pour suivre l'Euro...



Après une pause taco-jus de fruits dans une petite boutique, on part retrouver l’ombre de notre casa pour un temps calme, pendant que Matthieu va s’aventurer chez le coiffeur pour la coupe d’été. On retrouve Fidou et Pauline à notre casa vers 18h, pour faire quelques tours de belote. On laisse passer l’averse habituelle de fin de journée. Puis on s’attable pour savourer le repas préparé à notre attention par nos hôtes. C’est fameux et toujours aussi agréable en leur compagnie, on ne regrette pas !

Après une bonne nuit chacun chez soi, la journée suivante du 22 juin est consacrée à la plage. On se retrouve en ville pour prendre le bus de 9 heures qui dessert la plage « Ancon » située à une vingtaine de minutes de là.



OUAOUH !!! La bête !!!



La mer est turquoise, le sable blanc, pas trop de monde et on trouve même un peu d’ombre sous un cocotier, on est plutôt bien installés ! On plouffe, on bronze, on replouffe, on se repose, on cherche les poissons au masque et tuba, mais on ne trouve que quelques canettes de bières oubliées au fond de l’eau, on échange quelques passes du ballon qu’on a emmené, … bref, une belle matinée de plage avec tout ce qu’il faut.


















Comme les épaules commencent à chauffer malgré la crème solaire étalée généreusement, on prend le bus de retour de 12h30. On déniche une boutique qui fait des jus de fruits frais sublimes mixés sous nos yeux.
























Puis comme d’habitude, Fidou et Pauline arpentent de leurs côtés la ville pendant qu’on se met à l’abri du soleil. Une petite sieste bienvenue pour tout le monde remet les organismes en forme. Et on a décidé de tester ce soir le dîner de la casa de Fidou et Pauline, on se dirige donc en fin de journée chez elles pour admirer les nombreuses terrasses auxquelles elles ont accès de leur chambre… On est encore une fois pas déçus par notre repas qui est fort savoureux, et arrosé d’un petit mojito fameux.





On repart après notre repas, faire un tour en ville à la nuit tombée. Beaucoup de monde dans les rues, une ambiance incroyablement détendue et bon enfant. De la musique à quelques coins de rue, et là encore, impossible de mourir de soif (si on a quelques sous à dépenser), car les offres des serveurs qui nous hèlent dans la rue sont nombreuses ! Les enfants testent donc la piña colada sans alcool, et trouvent ça très bon …





On rentre tranquillement à la maison car la fatigue commence à se faire sentir pour les plus jeunes.

Le lendemain du 23 juin, nous avons fait en sorte de prendre un peu de hauteur, pour aller visiter un peu les collines environnantes.

A 9 heures, on se retrouve devant chez Fidou et Pauline. Là, notre taxi nous attend… Une magnifique vieille voiture retapée, qui date de 1952 (parait-il…) arrive à tous nous embarquer direction le parc « El cubano ». Pas de risque de faire d’excès de vitesse…











La banquette en skaï n’est pas la meilleure option quand il fait chaud, mais honnêtement, à 20 à l’heure dans les chemins défoncés, et la musique de la sono à fond qui nous déverse une simili salsa guimauve, on a plutôt fière allure ! ne belle expérience.

On arrive sans encombre à l’entrée du parc naturel. Après s’être acquitté du droit d’entrée, on part pour une « rando » de quarante minutes, qui a l’avantage de se situer à l’ombre des arbres.



Paroi d'essaims (Abeilles ou guêpes ??)




On parcourt le chemin tranquillement le long du ruisseau, et on arrive à la cascade du cubano, de fort beau gabarit, dans laquelle on peut se baigner ! L’eau est fraiche à point, on est tous seuls (pour le moment…), on n’hésite donc pas à plonger, et faire le tour des lieux en nageant.





une selfie sous l'eau.... cadrage compliqué !!


Le temps de s’ébrouer joyeusement dans les eaux profondes et claires, on constate que le chemin est plutôt fréquenté, car le coin se peuple peu à peu. On pousse un peu nos affaires qu’on avait consciencieusement éparpillées partout, un dernier plouf, un petit saut du haut d’un rocher, puis on repart.






Sur le chemin du retour, on fait une nouvelle halte dans un coin du ruisseau plus propice à la baignade des enfants (car les rochers précédemment étaient très glissants et l’eau très vite profonde). On savoure cette escapade rafraichissante, puis on part retrouevr notre taxi qui nous attend à l’entrée du parc.

On se case tous à l’intérieur, puis on prend le temps d’admirer le paysage du retour, et on fait une entrée remarquée dans Trinidad, avec le moteur ronronnant, le klaxon pour saluer les joueurs de dominos attablés dans la rue, et le son de Céline Dion nous beuglant amoureusement dans les oreilles qu’elle est « your lady, and you are my man »… Ca en jette…





C’est l’heure de notre pause jus de fruits, puis on achète une pizza qu’on va partager ensemble dans notre casa. Au programme de l’après midi, les enfants regardent « pourquoi j’ai pas mangé mon père » sur la tablette de Fidou (pour laisser passer les heures chaudes puis l’orage habituel, vous avez compris je pense….). Pendant que les grands lisent, se reposent, se connectent ou s’entrainent à l’espagnol…

Quelques tours de belote plus tard, c’est déjà l’heure de diner, on part tester un restaurant qui s’avère une très bonne surprise ! Bon marché, très savoureux, des piña colada sans alcools rafraichissantes pour les moins de 20 ans, des bon cocktails et du bon café, tout le monde y trouve son compte ! On est tellement contents qu’on décide de revenir le lendemain soir…





















Et ce 24 juin, c’est notre dernier jour à Trinidad.