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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

lundi 23 mai 2016

20 au 22 mai : Rio de Janeiro


Partis de la jungle d'Iguazu le 17 mai à midi , avec une bonne demi heure de retard, on a embarqué dans notre bus " vers l'infini et au-delà", à destination de Rio.
Sans dire que ce fut une vraie partie de plaisir, on a passé ces presque 24h sans trop de souci. On a vu un certain nombre de films , en anglais sous-titrés en espagnol, ce qui est vraiment top pour progresser en espagnol. (même si c'était tous des bons gros navets...). On a pic niqué, on a dormi, on a eu la clim à fond qui nous faisait croire qu'on était situé juste derrière un réacteur d'avion, et pas très loin de l'Antarctique... On a eu la voisine du dessus trop accroc à la cigarette qui fume dans les toilettes, et qui s'est donc fait remonter les  bretelles par l'assistant chauffeur.
Et le 18 mai vers 13h, on était quand même bien contents d'arriver à bon port et de poser le pied sur la terre ferme (et sous le ciel gris et la pluie) !

On n'a pas fait les fanfarons des notre arrivée à Rio, on avait bien lu tous les guides qui nous mettent en garde contre la délinquance urbaine, donc on a pris sagement un taxi pour rejoindre notre appart.




Situé sur les hauteurs du quartier Santa Teresa, pas loin du centre historique, plutôt dans le nord de Rio, à l'opposé des plages qui sont plutôt vers le sud.
On est accueillis par notre charmante hôtesse airbnb, qui ne parle pas du tout anglais, ça tombe bien, on ne parle pas du tout portugais... Elle arrive quand même à nous montrer tout ce qu'il faut dans ce charmant appart avec une belle vue sur le centre et un bout de la baie.

Un canapé, du wifi, une tablette.... cooool !!!


La fin d'après midi se passe comme d'habitude dans ces premiers jours de nouvelle grande ville: le plan à la main, on prend nos repères, on cherche les supermarchés pour faire quelques courses et on s'imprègne de l'ambiance du quartier...
Là encore beaucoup de gens qui vivent dehors, beaucoup de monde dans les rues (et encore plus dans le supermarché!), et pleins de bars qui se remplissent en fin d'après midi.
La nuit tombe très tôt, à 17h30 il fait nuit noire, ce qui nous laisse le loisir d'admirer la vue depuis notre balcon et les illuminations de la cathédrale "inca" pas loin de nos fenêtres.




Notre journée du 19 mai a déjà été partiellement relatée: devoirs le matin, puis départ pour le resto "Bar du Minero", pour fêter nos 15 ans de mariage. Caïpirinha délicieuse, repas hyper copieux de spécialités brésiliennes savoureuses, et ambiance survoltée car c'était rapidement plein et bruyant... On était tellement ravis qu'on va y retourner avant la fin de notre séjour !
Il nous a fallu l'après midi pour nous en remettre. On a profité de la pluie pour s'affaler sur les canapés, et séquence émotion en regardant E.T sur la télé.

Ce 20 mai, le site météo nous avait promis du beau temps. On a donc décidé de débuter sérieusement la visite de la cité carioca en s'attaquant à la montée au Corcovado. Après quelques recherches sur les itinéraires de bus, on en prend un au pied de chez nous, qui nous débarque..... dans la jungle, au milieu de nulle part, au détour d'un virage.... On ne voit ni corcovado, ni station de train qui doit nous y amener. On demande notre chemin à 2 policiers stationnés pas loin, qui , malgré leurs efforts de google traduction, ne vont pas nous aider car ils ne savent pas nous dire où nous sommes.
Un peu hésitants, on croise heureusement une conductrice de minibus touristique qui nous emmène gracieusement à la gare du train à crémaillère qui monte au corcovado. Beaucoup de monde, prochain train dan une heure... On se replie donc sur la montée par mini bus.



















On nous emmène d'abord au belvédère Dona Marta, qui nous permet d'apprécier un premier aperçu de la ville et la baie de Rio en prenant un peu de hauteur! De l'eau, des arbres, des montagnes qui ont l'air de champignons, recouvertes de jungle, et trouant les portions de villes aux immeubles tassés et élancés vers le ciel... Savant mélange de nature envahissant l'espace urbain (ou l'inverse!), et sur le flanc de ces collines, on devine les favelas, maisons basses et colorées qui dégringolent des pentes et s'accumulent en ordre dispersé.




On reprend un mini bus qui nous mène à l'entrée du parc du corcovado. Après un arrêt à la billetterie, on remonte dans un autre mini bus qui termine les derniers lacets dans la jungle et nous dépose au pied du célèbre Christ Redentor. Bon, on ne va pas vous mentir, on n'a pas été entièrement sous le charme... On était en fait en plein dans les nuages, et en plein au milieu de plein de gens.



Vite, déclenche, y a du soleil !!

Ah bah non trop tard !!!






Vous savez déjà qu'on adore les lieux où on se bouscule pour monter les escaliers et où on attend patiemment que les places pour faire les photos se libèrent... ah, en fait non!  il devait y avoir quelqu'un plus pressé qui nous est passé devant.
La statue est donc belle, on a réussi à la voir avec un fond de ciel bleu quand des trouées de nuages apparaissaient. Mais pour la vue, rien du tout, c'était du blanc total, même en prenant le temps de pic niquer pour voir si ça allait se lever...





On est redescendu, on a retrouvé de la luminosité plus bas. Revenus par bus du côté de chez nous, on prend le temps d'explorer un peu plus le quartier. Et on a donc admiré les "arcades de Lapa", sur lesquelles passe à nouveau le tramway qui descend des rues en pentes de Santa Teresa.










On découvre juste derrière l'escalier "Selaron", d'après l'artiste du même nom qui l'a recouvert entièrement de céramiques colorées. C'est superbe! Un peu kitsch, un peu humoristique, très étudié dans le choix des pavés, et pour le coup c'est moins peuplé que le matin!











Et on termine l'après midi avec la visite de la cathédrale San Sebastao, immense pyramide de béton faisant penser à un temple inca. C'est assez laid de l'extérieur, mais l'intérieur nous révèle 4 vitraux immenses s'étendant sur toute la hauteur de l'édifice. Avec la lumière de fin de journée, c'est très coloré, chaleureux et vraiment impressionnant...








On rentre avant la nuit pour se poser dans l'appartement, entre quelques jeux et des préparatifs pour la suite des itinéraires.

En ce 21 mai, le temps est un peu moins couvert, et on a gagné quelques degrés. Après l'excursion d'hier qui nous a pris pas mal de temps dans les transports et dans la recherche de route, on décide d'aller à pied dans les rues du centre historique tout proche. On descend de notre colline vers les arcades de Lapa, qui sont en train d'être toute repeintes de blanc avant les JO de cet été. On passe à côté du parc Gandhi, petit îlot de verdure dont les bancs servent de maisons aux sans abris, et les chemins de parking aux voiture de police.





























On remonte vers le nord où dans les rues alternent de grands immeubles modernes, des façades colorées basses héritées des Portugais, et des bâtiments imposants tel que le Musée des Beaux arts (dont on n'a pas su s'il était fermé ou ouvert! Porte entrouverte avec un gardien assis derrière, mais chaine bloquant le passage...), ou bien rénovés tel le théâtre municipal et ses dorures sur le toit.
Des travaux d'envergure pour la réalisation d'un métrobus provoquent des chantiers ici et là, des fermetures de rue, et donc des beaux bouchons! Et y a encore un peu de boulot...








On admire les églises nombreuses et toujours massives, dont l'intérieur est loin d'être sobre.

Un passage dans le centre commerçant en ce samedi nous indique qu'il y a du monde pour faire les courses. Mais étonnamment, les maisons aux façades historiques au dessus des commerces semblent bien vides et inhabitées dans le coin.

Ah, une pâtisserie qui tient la route !!



On fait une pause dans le parc de la place de la République, dont les pelouses sont envahies de paons, d'agoutis et de chats.





Puis on finit notre tour par la place du 15 novembre, siège d'une brocante et d'un marché d'antiquités assez éclectique où on ne trouve pas que des raretés, tout près de l'embarcadère pour traverser la baie, d'où on aperçoit un peu d'eau sombre. Là encore, des travaux pour le métro.


















Pour notre repas du midi, on se met à la recherche du style de resto qui nous a conquis ici : le buffet "au kilo". Il y en a plein, de qualités variables, mais l'avantage de ce self service où tu paies selon le poids de ton assiette, c'est que c'est varié, rapide, et plein de crudités et de salades appréciables avec ce temps plutôt chaud.
Après le déjeuner, on atteint la vaste place "Maua", au bord de l'eau, où va se dérouler le soir l'épreuve du "night, twist, run" selon les panneaux des chapiteaux installés ici.

le musée des Arts de Rio



Le musée de demain



























Un grand bâtiment moderne évoquant un squelette de baleine accueille le "musée de demain", une inscription en lettres immenses et colorées évoque la "cité olympique" bientôt d'actualité. Et on se dirige de l'autre côté de la place pour visiter le "musée d'art de Rio", dont le toit en vague surplombe ensemble un édifice ancien rénové, et un moderne sur pilotis.
Très belle vue du toit du musée, et l'intérieur se révèle plus énigmatique... De la "poésie vivante" portugaise, où les mots sont mis en scène comme des dessins, des origamis ou du tangram... On n'a pas dû saisir toute la puissance de l’œuvre...
Et dans d'autres salles, des installations vidéos, photo, ou peinture d'art moderne. Sympa mais inégal.


Et pas l'ombre d'un monochrome de Whiteman !!


Le ciel s'est re-couvert quand nous ressortons, donc nous nous dirigeons tranquillement vers notre appartement après quelques courses pour le dîner.


Le lendemain 22 mai, la journée s'annonce bien dégagée ! Après notre petit déjeuner, nous partons donc en bus pour la station téléphérique qui grimpe au pain de sucre.

Un singe est caché dans les feuilles...



On a l'impression que tous les chauffeurs de bus s'entrainent ici pour les 500 miles d'Indianapolis, mais ils finissent toujours par s'arrêter quand on leur fait signe, et il faut juste bien s'accrocher dans les virages...
Arrivés au pied du Pain de sucre, il n'y a personne, et on monte donc rapidement dans la cabine du téléphérique pour arriver à la station intermédiaire, puis à la supérieure à 396m de haut.

dans le téléphérique

Et là, c'est une vraie séquence "waouhhh" qu'on savoure comme il se doit à l'ombre des arbres car le soleil est bien chaud et bien présent. On domine la ville et la mer, et on comprend mieux pourquoi elle est intitulée comme l'une des plus belles baies du monde. Le mélange mer-montagne-jungle-ville est assez unique et réussi...
















On voit un hélico décoller, des avions atterrir sur l'aéroport en face, les bateaux dans le fond près du pont gigantesque qui traverse la baie, des escaladeurs de rochers qui bravent la chaleur du soleil, l'océan à perte de vue, et les plages qui découpent la côte.





Après en avoir pris plein les yeux, on redescend à la station intermédiaire où on admire également la vue depuis les belvédères.







 Après être revenus sur la terre ferme, on se dirige au sud pour rejoindre la célébrissime Copacabana... Un peu de marche à pied et nous voilà à la pointe de cette immense plage de 4km, en croissant, bordée d'immeubles, et dont les rues sont ouvertes aux vélos, piétons et rollers le week end, comme c'est le cas aujourd'hui.



Déjà du monde en cette heure du midi, mais on se trouve un petit coin facilement pour poser nos serviettes (faute de goût car ici tout le monde loue son transat en plastique sur lequel on dépose un paréo...).
On assiste à un défilé continuel de vendeurs de trucs (lunettes, maillots, brochettes de crevettes, caïpirinha, glaces, boissons fraiches, paréos, chapeaux...), très présents mais pas trop insistants. Les terrains qui bordent la plage accueillent des volleyeurs, du tennis-ballon, du beach ball de l'extrême. Les bikinis sont réduits au strict minimum, les fessiers sont bronzés et plus ou moins volumineux, et les gabarits sont variés...



Et on va enfin goûter l'eau de l'océan!
C'est vraiment top! Le temps est idéal, les vagues sont imposantes (et emportent en passant le bracelet d'Ilona), et on se relaie pour garder nos affaires pour que cette super baignade reste un bon moment.
















On profite tellement de cette baignade qu'on décide d'y retourner après notre déjeuner de resto "au kilo" pour reprendre des forces.

des assiettes....

.... équilibrées !!


Donc re-direction la plage, un peu plus loin, avec un peu plus de monde présent, mais toujours aussi agréable...
Une fois le soleil caché derrière les immeubles, on se dirige vers les arrêts de bus pour rentrer, ravis de cette journée.
On expérimente la "délinquance juvénile brésilienne" à l'attente du bus, car je me fais voler mon collier "à l'arraché" par deux gamins qui piquent un sprint après leur méfait. Le temps que je pousse un cri de surprise, et qu'on comprenne ce qui se passe, ils sont déjà loin. Ils se font copieusement insulter en portugais par une dame qui a vu leur manège, et qui va jusqu'à les chercher dans le quartier (mais qui ne les a pas retrouvés est-elle revenue nous dire gentiment). Tant pis pour la chainette, c'est toujours frustrant et décevant pour le côté sentimental de ce collier que j'avais depuis plus de 20 ans... C'est surtout très désagréable de se sentir la "cible" de la sorte, alors qu'on n'a pas l'impression de chercher les problèmes...
Cet incident plutôt déroutant ne va (presque) pas entamer cette impression de belle journée, et on rentre tranquillement par le bus après s'être remis de nos émotions. Juste au moment où on commençait à se dire que l'atmosphère urbaine et sur les plages ici était finalement assez paisible...





2 commentaires:

  1. hâte de voir vos photos. Cette destination à l'air tout aussi sympa que les précédentes! on vous espère en grande forme.Ici la grisaille et le froid sont toujours là... profitez à fond. bisous de la tribu CHERON

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  2. salut la famille, Quelle aventure... les photos sont superbes ! Spéciale dédicace à la princesse de la famille pour ce jour: j'ai réservé un container sur Sydney sur le MSC ILONA (beau nom de navire non???)!!!Portez vous bien - bises de la Pain Family

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