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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

samedi 14 mai 2016

du 09 au 12 mai: Buenos Aires.... la suite

En ce 09 mai, ce n'est pas la célébration de l'Europe qui va marquer notre journée, mais les retrouvailles (temporaires) avec les (grands) parents Foutel.
Eh oui, notre périple a suscité dans nos familles quelques envies de s'évader un peu. Comme le dirait Patriiiick !!!, on s'était donné rendez vous dans..... 4 mois, sur la place de Mayo, entre 11h et midi. Nous nous retrouvons sans problème, finalement nous n'avons pas tellement changé ni les uns ni les autres....



On laisse libre court aux échanges des plus jeunes et des plus anciens, on ne tient pas compte de la chronologie des évènements, il est assez drôle d'entendre les souvenirs et faits marquants ressortir sans enchainement logique.



Après quelques minutes sur la place, on se dirige vers notre appart', histoire de crâner un peu, et faire quelques photos. Puis on part au resto, on ne passait pas inaperçus à 5, autant dire qu'à 7, on est de vraies vedettes.

On décide de profiter du soleil pour l'après-midi, on retourne vers le quartier Puerto Madero.

à peine arrivé et 1ers contacts avec la police ???


Les quais ont été réaménagés depuis quelques années, seuls quelques vestiges de grues portuaires témoignent du passé, et cohabitent très bien avec les éléments contemporains de cette zone (pont-harpe pivotant, bâtiments neufs).






On papote gentiment de l'Argentine: le programme des parents les a emmenés à Salta, et leurs excursions intensives leur ont permis de voir plus de pampa que nous. Tout en marchant, on admire les constructions en cours (tours de 45 étages), et on s'inquiète des jeunes skatters qui enchainent les figures, et les chutes, auprès d'une route assez passante.


























Petit passage par le métro, pour acheter des titres de transport supplémentaires, et on retourne à l'appart pour finir la journée ensemble. Leur hôtel n'est pas très loin, mais on a la place pour faire à manger pour 7, ça nous fait plaisir de les accueillir.
















Le lendemain, on décide de s'encanailler un peu. On quitte les quartiers neufs ou historiques, et on s'oriente vers la Boca. On traverse d'abord le quartier San Telmo, on visite rapidement quelques églises, on emprunte les ruelles occupées 2 jours avant par le marché artisanal.

tiens, on va faire pareil avec nos enfants !!!


















Quel François est le plus célèbre ??




C'est beaucoup plus calme aujourd'hui. Et aussi moins ensoleillé. Temps gris, frais et un peu venteux. On s'abrite pour le midi dans un petit resto sympathique. Malheureusement, l'oubli de la commande du plat de Anne, suivi d'excuses dont la sincérité ne nous a pas convaincus, gâche un peu ce moment. On ressort un peu déçus et on arrive à la Boca. Le quartier est beaucoup plus populaire (c'est à dire pauvre, soyons clairs !!), et d'après nos guides, certaines rues sont même déconseillées aux touristes.




Les enfants ne peuvent s'empêcher de se précipiter vers une aire de jeux. Après quelques minutes, un jeune chien foufou, non surveillé par un groupe d'ado auquel il semble appartenir, effraie Ilona et encore plus Timéo, à qui il essaye de mordiller le bras. On se précipite avec Anne, je tente d'éloigner la bestiole, mais comme je ne suis pas très fier avec ces animaux, le succès est limité. Je réussis surtout à faire sourire les ados, ce qui a le don de m'énerver encore plus !! On s'éloigne rapidement, et on se rapproche de la Bombonera, stade de l'équipe locale de Boca Juniors, et objet d'un véritable culte ici. Tout le coin est en bleu et jaune.



Un peu plus loin, on croise les premières maisons multicolores, marque de fabrique du quartier, notamment el caminito. On sent bien que les constructions sont assez légères, voire en mauvais état, mais toutes ces couleurs donnent un côté assez poétique à l'ensemble.



















La pluie se met à tomber en fines gouttes, on se replie chez nous en fin d'après-midi.
Profitant (lâchement) de la présence de mes parents dans cette ville, on les sollicite le même soir pour un peu de baby-sitting.
Après moult recherches, on a enfin trouvé un spectacle de tango pas trop tard le soir. On laisse Ilona et Tim, puis on emmène Arthur avec nous dans un "bar culturel", qui propose un show retraçant l'histoire du Tango. Le lieu est très sympa, pas très grand, avec une petite piste de danse et une scène. On nous installe à notre table, face à la piste. Et on nous annonce que, exceptionnellement ce soir, il n'y a pas d'autres spectateurs. Je stresse un peu, notre hôte nous ayant annoncé que si on n'avait jamais dansé le tango, l'occasion pourrait se présenter à la fin du show !!! Un slow, ou un bon gros pogo, pourquoi pas... mais un tango ?!? Avec mes grosses baskets ?!?


















Le spectacle est très bon, 3 musiciens, un chanteur, et un couple de danseurs. On en profite pleinement, et comme ceci est accompagné de picadas (fromage / charcut) puis d'empanadas, et servi avec des apéritifs et vins rouges locaux, on passe un vrai bon moment de culture argentine... Ouf, on a loupé la pampa, mais on a assuré côté tango !!!




On décline le cours de danse, on s'échange les mails avec le patron, jeune, mais qui a l'air d'avoir pas mal bourlingué dans les pays qui nous attendent, et on retourne chez nous, ravis de cette soirée.

Mercredi matin, le soleil est revenu. Après un petit footing matinal et un petit déj, on part récupérer mes parents à leur hôtel, et on part pour la réserve écologique, située au sud de Puerto Madero.

Manif du matin...





















On se promène dans la nature, à quelques mètres seulement de la ville. On n'aperçoit pas beaucoup d'animaux: ce n'est plus trop la saison, et le volume sonore du plus jeune doit finir de faire fuir d'éventuels oiseaux. On pique-nique, on discute tranquillement, du reste de la famille, de la difficulté de choisir sa voie professionnelle, parfois même en tant qu'adulte, des amis des uns et des autres.... bref ça fait plaisir de parler de ce qui nous lie à notre pays.





Au retour, après un petit café en ville, on retourne chez nous. Arthur écrase toute la concurrence au scrabble. Ça le change un peu, m'écraser au yam's, au Level Up ou aux Bâtisseurs, il commençait à se lasser !!




manif du soir...




















Jeudi, dernière journée pour nous à Buenos Aires.



















Après une matinée à faire quelques photos au lever du jour, ranger les affaires (et vérifié dans tout l'appartement, ce qui prend du temps ici!!), acheter 1 ou 2 souvenirs, et rendre les clés à notre logeuse, on va manger avec mes parents une dernière fois au resto. Assiettes très copieuses, pièces de viande conséquentes, fritas papas généreuses,.... on ne regarde même pas les desserts, c'est dire !!

Autre manif du matin...



On se rend alors place de Mayo, pour assister à la manifestation des "Mères de la place de Mai". Celle-ci a lieu tous les jeudis, depuis 39 ans, pour réclamer la justice et toute la lumière sur les disparus de l'ère des généraux entre 1976 et 1983 (30 000 disparus !!). Pas énormément de monde aujourd'hui, après 2 ou 3 tours de la place, 2 ou 3 orateurs prennent la parole, mais nous ne comprenons pas vraiment leurs propos. On se dit simplement qu'elles avaient du courage, lorsque les militaires étaient au pouvoir, d'aller les défier et de prendre le risque de représailles...





On récupère alors nos sacs, et on va en métro jusqu'au terminal de bus. 17 heures de bus pour rejoindre Iguazu... et mes parents qui prennent l'avion demain...

3 commentaires:

  1. Salut la famille élargie... qu'est ce que c'est que cette mise en scène argentine??? Nous avons tous reconnu les grues du 106, el papa Francisco que l'on rencontre le mercredi à Jules Ferry, les manifestations (pas moins de 3 jours de grèves prévues la semaine prochaine) et surtout les danses du repas des anciens! Matthieu je crois que tu es foutu pour l'édition 2016 avec ou sans baskets !!! superbe reportage encore une fois, on adore toujours autant et vous faites plaisir à voir. Bises et portez vous bien - La Pain Family

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  2. Je tiens à signaler que les (grands) parents Foutel ont "mal" vécu l'humiliation au scrabble que leur a réservé Arthur !

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  3. ... oups... je voulais dire bien sur "l'humiliation au scrabble que leur a réservée Arthur" (je corrige la faute avant que d'autres ne le fassent...).

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