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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

jeudi 26 mai 2016

du 23 au 26 mai: Rio...

Au lendemain de cette dernière journée bien riche, on décide de profiter du temps gris revenu pour rester tranquillement ce matin à l'appart. Au programme, quelques devoirs (déclinaisons latines pour Arthur, satanées fractions pour Ilona, écriture et nombres pour Timéo), la préparation de la suite du voyage (recherche de chambres d'hôtes pour l'Equateur et Cuba) et révision de nos acquis en Espagnol pour les parents.

On sort à midi pour trouver un resto au kilo. Celui qu'on essaye est assez moyen, mais on réussit à se nourrir correctement. On effectue une promenade digestive dans notre quartier, on repasse par l'escalier Selaron (qu'on trouve vraiment très joli), puis on tente vainement d'accéder au Parc des ruines.





On trouve bien le lieu, mais l'attitude du gardien à l'entrée, qui remet un cadenas sur la porte dès que les agents d'entretien sortent une poubelle, nous fait dire qu'à priori c'est fermé aujourd'hui...
On repart tranquillement vers chez nous, quelques gouttes nous accompagnent à notre retour des petites courses qu'on vient d'effectuer.



Le rayon de soleil de cette journée viendra de notre fin d'après-midi, où après quelques manipulations et conversions de fichiers, j'arrive enfin à projeter sur notre grande télé le dernier blockbuster en date: Les aventures de Rabbi Jacob. Cerise sur le gâteau: tout comme les enfants, Anne prend plaisir à (re)découvrir cette œuvre, l'ambiance générale fait oublier cette impression de grisaille qui flotte sur la ville depuis ce matin.

Silence !!! Rabbi Jacob, il va danser !!!



Le lendemain, notre programme est assez flou, seule certitude: on retourne manger au Bar Do Mineiro ce midi. On adapte les quantités ingurgitées au petit-déjeuner, puis on part à pied à proximité de notre quartier.


école militaire
















On passe à proximité d'un sambadrome. Il s'agit de gradins en béton qui se font face, séparés par une grande avenue (aujourd'hui en travaux, comme une partie de la ville). Cet équipement sert au carnaval, pour le défilé des chars. Vide, c'est pas très impressionnant, plein à craquer, ça doit être une autre ambiance !!!

Samba... de Janeiro !!!



On remonte tranquillement, on emprunte un tunnel assourdissant, mais néanmoins pratique pour éviter de trop gros détours, puis on va s'installer à notre resto.


livraison de pharmacies















On prend un peu moins de nourriture, on garde les jus et la Caïpi (bien sûr !!), on craint de devoir prendre un dessert... mais une fois les assiettes terminées, finalement, on a le ventre plein.
Promenade digestive au Musée Historico Nacional, qui retrace, assez logiquement vu son nom, l'histoire riche du Brésil, de sa découverte au 16ème siècle jusqu'à nos jours, en expliquant et mettant en scène ses liens forts avec le Portugal. Beaucoup d'objets, de toutes les époques, pas grand monde dans le musée, la visite est agréable... mais passe trop vite, on est arrivé un peu tard, le musée ferme à 17 heures.





pour les amateurs de belle chignole !!!






















Retour à l'appart, manger, dodo (avec le bruit des bus, mais on a du mal à s'y habituer).


Mercredi, dernière journée pleine à Rio. On nous promet un temps bien ensoleillé, donc on fonce pour découvrir le Jardim Botanico.



De grandes allées, des cactus, des grands arbres, des orchidées, des petits singes qui se promènent, quelques ruches... c'est grand, c'est bien fait, on en profite. Seule la zone amazonienne est en travaux, ce qui la rend inaccessible car très boueuse.... et donc assez fidèle à la réalité. Tout ça se fait sous l’œil lointain du Corcovado, qui doit voir flou, car les nuages sont finalement assez présents.











On ressort du jardin, on prend la direction du quartier Leblon/Ipanéma. Le quartier est plutôt riche, ça se voit dans les magasins, les tenues vestimentaires des gens qui prennent leur pause du midi, les immeubles propres et bien tenus.... On peine à trouver un resto au kilo, les minutes défilent, et les humeurs rejoignent l'estomac, à savoir dans les talons !!! Heureusement, on finit par trouver ce qu'on cherche, la cuisine est très bonne, très variée, pour un prix correct.... On a eu chaud !!!
Puis, on part vers la célèbre plage. Du vent, un soleil plus que discret... seuls quelques forcenés du torse nu/plaquettes de chocolat/tatouage font les beaux. Pour le reste, la baignade est interdite à cause des gros rouleaux qui déferlent.


dernier coup d’œil sur Copacaban





























Certains surfeurs en profitent, nous on est un peu déçu, et on a presque un peu froid. Mais on ne brave pas l'interdiction, car globalement, il n'y pas personne dans l'eau. On marche un peu le long de la plage, puis on reprend un bus pour chez nous. La circulation est au pas, on met 1h30 à retrouver notre appart.

On prépare les bagages, on vide le frigo et on se couche tôt.


le bilan des tests de la semaine....

Aujourd'hui, le réveil est mis à 3h43 précises. Notre avion décolle à 6h40, on a réservé, via notre logeuse, un taxi à 4 heures. On arrive sans encombre à l'aéroport, on s'enregistre, et on s'aperçoit que pour le vol vers Santiago, on a 5 places séparées !!  Après quelques arrangements, on regroupe Anne, Tim et Ilo. Arthur se retrouve tout seul, et moi aussi quelque rangées plus loin. Les autres passagers vont apprendre à nous laisser passer pour les toilettes, les prêts de liseuse et de tablette. 

1er vol sans encombre, l'arrivée sur Santiago avec vue sur l'Aconcagua est magique (c'est sûr on reviendra !!). Puis, on attend notre correspondance pour Guayaquil, après nous être séparés des ciseaux qu'on avait gardé avec nous dans le 1er avion, mais qui n'ont pas passé le contrôle pour le 2nd !!



Finalement, 2ème vol sans encombre, si ce n'est un petit Matéo de 4 ans, qui ne tenait pas en place, enchainant les caprices et les pleurs, et pendant 4h30 c'est un peu long. Arrivée à notre chambre d'hôtes qui, comme à Buenos Aires, est tournée vers le milieu artistique... il faut croire que ça nous correspond bien !!

On a maintenant 7 heures de décalage avec la France, ce qui nous surprend, vu que depuis notre 1er passage par Santiago, nous en avions 5... nous avons donc perdu 2 heures, on ne sait où !!!

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