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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

mardi 3 mai 2016

29 avril au 2 mai: Mendoza, cité du vin et de la montagne.

Bien arrivés sur le sol argentin, et merveilleusement accueillis par nos hôtes au bed and breakfast "Alojarse en Mendoza", on se réveille  tardivement le 29 avril après une bonne nuit.
Dans la salle, pour bien commencer la journée, un petit déjeuner royal nous attend: croissants, yaourts, fruits, miel, confitures, dulce de leche, jus de fruits frais, café, chocolat "submarino" (une barre de vrai chocolat à croquer à laisser fondre dans le lait chaud...). Et même des toasts tout chauds jambon-fromage, que nous dégustons avec une pensée particulière pour ceux qu'on a déjà savourés à Valence !
On est donc rapidement d'attaque pour aller arpenter les rues de Mendoza.
Le soleil se montre de plus en plus généreusement, et les températures fraîches du matin grimpent de façon plutôt agréables!





On commence notre tour de la ville par la "Terraza municipal": un jardin-point de vue joliment aménagé, situé au 7è étage, au sommet de la mairie, et à partir duquel on a une vue panoramique sur les environs. Malgré le beau temps, les Andes plus lointaines sont dans les nuages, nous n'aurons l'occasion de voir que la "pré-cordillère" plus proche.

Plaza España

l'hôtel de ville...


...et sa terrasse !

les montagnes environnantes


Notre promenade nous mène ensuite à travers les places de la ville: la place centrale "Plaza independencia", autour de laquelle gravitent 4 placettes piétonnes, reliées par de larges avenues bordées d'arbres.



L'ambiance générale est plutôt tranquille. Il ressort de notre première impression que:
- comme à Santiago, beaucoup de monde dans les rues, dans les parcs, allongés sur l'herbe, aux terrasses des cafés...
- des files de gens faisant la queue aux distributeurs de la "banque nationale", et qui en ressortent bredouilles car il n'y a pas d'argent de disponible.


- des vieilles voitures pour la plupart d'origine française nous amènent un court moment de nostalgie (ah! les R12, les 504, les R18...)


- les avenues larges sont plutôt favorables aux voitures , car les conducteurs ne laissent pas passer les piétons, démarrent quelques secondes avant leurs propres feux verts et les "petits bonhommes" sont quasi inexistants. Pas facile de savoir quand traverser...



- des bus partout, tout le temps...
- des laveurs de voitures, cireurs de chaussures, vendeurs de rue et proposition de "cambio, cambio" pour obtenir des dollars argentins au marché noir.
- des chiens nombreux et assez avides de se soulager sur les trottoirs et les pelouses des parc, alors autant dire qu'on répète mille fois par jour à tout le monde de regarder où on met les pieds


- des trottoirs avec pas mal de trous assez profonds (prévus pour les caniveaux, les contours des arbres...), donc autant dire qu'on répète mille autres fois par jour de regarder devant soi quand on marche !





Et ça nous donne pour notre premier jour un tour du côté de la "Plaza españa", de la plaza independencia sur laquelle se déroule une manif contre la corruption.

















Une remontée de l'avenue commerçante "Las Heras" dans laquelle on découvre un "Carrouf" chez qui on ira faire quelques courses. Puis un tour dans le "Parque général San Martin" dans lequel on finit par découvrir l'aire de jeux (passage obligé!) qui occupe nos enfants un bon moment pendant que nous en profitons pour lézarder au soleil.

Entrée du Parque San Martin

Après un petit café-gâteau en terrasse car le petit dèj est loin, on retourne à notre chambre. Et le soir, on redécouvre l'horaire à "l'espagnol" ou à l'argentin, car les restos n'ouvrent pas avant 20h30. On patiente donc un peu avant de pouvoir s'attabler et déguster le plus fameux et copieux plateau de tapas de toute notre (courte) vie: déjà bien rassasiés, le serveur nous fait la surprise du "et maintenant la 2è partie", en amenant un 2è plateau tout aussi rempli! C'était délicieux, et plutôt bien assorti avec la petite bouteille de vin rouge "Maïrena" locale.( Le bon plan resto local à partager : le Patancha...) Et on file se coucher avant que tous les enfants ne s'endorment sur la table.

les parents boivent... et les enfants trinquent...


Le lendemain 1er mai, on émerge encore doucement. Le décalage horaire express de Polynésie en Amérique du sud n'est pas complétement assimilé ... On part dans la matinée explorer plus longuement le grand parc "San Martin" découvert hier. On a la chance d'assister à l'arrivée de quelques concurrents du marathon de Mendoza, qui a lieu le jour même, et dont la ligne d'arrivée est située à l'entrée du parc.



On atteint ensuite le lac artificiel , puis on contourne le stade Malvinas local. Vu les restes de canettes et bouteilles sur les bords de route, il y a du y avoir match hier!




pic nic au soleil

On continue le tour du parc qui regroupe pas mal d'autre infrastructures sportives (vélodrome, tennis), ou équipements urbains (université, usine de purification des eaux...). Notre tour du parc est ainsi moins sauvage et nature que prévu, car les voitures ne sont jamais très loin, et on marche souvent au bord des routes. On finit par boucler notre boucle et retrouver l'aire de jeux découverte hier, qui va accueillir notre pic nic, et nous permettre de profiter de l'après midi autour des jeux de ballons, des liseuses et du soleil. On n'est pas les seuls, et le parc se remplit de familles venues profiter comme nous de la douceur de l'après midi.







On rentre en fin d'après midi à notre chambre, histoire de faire quelques devoirs, prendre une bonne douche, et préparer nos étapes futures.


studieux...

Notre dernier jour du 2 mai commence toujours par l'étape du petit déjeuner topissime, qui ne nous déçoit décidément pas. On part ensuite chercher nos tickets de bus pour les jours suivants : après hésitation, nous ne passerons pas par Cordoba, mais nous ferons étape 2 jours à San Luis avant de prendre la direction de Buenos Aires (essentiellement pour un gain de temps de trajet de bus, et une optimisation des activités sur place).

on parlemente au guichet

Dans un espagnol loin d'être fluide, on arrive à nos fins, en sortant de l'agence de bus avec les billets voulus aux bonnes dates et bons horaires. L'essentiel est là!
Puis on poursuit notre visite de Mendoza par le nord. Nous y voyons la zone "fundacional", qui regroupe les quelques ruines de l'ancienne de cité de Mendoza, bâtie ici avant qu'un tremblement de terre en 1869 ne les oblige à reconstruire la ville plus à l'ouest, sur le terrain actuellement occupé par la cité moderne.

"Area fundacional"

ruines du tremblement de terre

Parque central






























On traque les parcs, les pelouses à football et les aires de jeux comme à notre habitude.
Une pause liseuse et planification-voyage sur la place "San Martin", et quelques courses pour le soir, et nous rentrons à notre chambre pour continuer sur le rythme des devoirs réguliers.
On doit paraitre bien concentré, car on se fait même offrir un thé par notre logeuse devant l'air studieux des enfants attablés chacun à leur travaux, et les parents devant la méthode Assimil !


notre chambre

et "Victoria", la petite fille de nos logeurs qui a adopté Ilona


Demain, nous quittons les pieds de la Cordillère des Andes et ses régions viticoles pour aller vers l'est et les sierras, direction San Luis , quasiment au "centre" de l'Argentine.

Vamos!




1 commentaire:

  1. Bonne découverte à vous. Vous semblez en bonne forme c'est cool! Bises des Haule

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