Titre

Titre
Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

dimanche 1 mai 2016

Du 26 au 29 avril: Ile de Pâques - Santiago du Chili - Mendoza (Argentine)

Le vol depuis Papeete s'est déroulé sans problème majeur, si on met de côté que les programmes proposés sur nos écrans l'étaient uniquement en espagnol, anglais et portugais (on voulait du maori, ou du vietnamien...). 1er vol jusqu'à l'ile de Pâques, pour une escale de 2 heures.



Avouons le, 2 heures c'est un peu court pour se faire une idée précise de cette île. Aucun Moaï en vue depuis le ciel, seul un exemplaire pour touriste trône dans le parc à bestiaux où on attend que notre avion fasse le plein de kérosène.



On redécolle pour Santiago du Chili, où on arrive avec 20 minutes d'avance. Là, on repousse péniblement les insistants "taxis official" pour attendre le chauffeur envoyé par notre hôte pour nous récupérer. Après 1/2 heure, on le trouve enfin. Il nous attendait au fin fond d'un parking, caché derrière un panneau publicitaire, et sans aucun moyen de se faire connaitre !!

On s'installe dans notre appartement, après nous être procurés quelques délicieux sandwiches à un petit resto en face. Puis on s'écroule dans nos lits à minuit, le voyage avec ses attentes, ses décalages et ses procédures (même si les chiliens ont été très cools puisque nos enfants nous ont permis de doubler tout le monde... on se dit que finalement, on a bien fait de les emmener avec nous !!) a bien usé les organismes.

rue du quartier de notre Airbnb


Le lendemain, mis à part votre serviteur qui a émergé tranquillement à 9h30 pour aller faire quelque courses, il a fallu attendre 11 heures pour que le reste de la troupe s'éveille. Petit brunch, puis balade pour découvrir la ville. Un premier parc sur une colline nous permet de prendre un peu de hauteur.


Cerro Santa Lucia

















Et malgré la brume, et surtout la pollution, on se rend vite compte que nous sommes bien au pied de la Cordillère des Andes. Les sommets enneigés apparaissent dans le ciel voilé, même très voilé.





On redescend de ce parc aux couleurs automnales pour en trouver un autre, dans lequel se trouve le musée des Beaux Arts (que nous ne visitons pas, on préfère profiter du soleil qui petit à petit s'impose).



Musée des Beaux Arts

il est costaud le caballo !!




















On déambule ainsi dans ce grand quartier, passant du mercado central, où nous sommes la cible des rabatteurs des nombreux restos, aux rues piétonnes et commerçantes, pour finalement arriver sur la Plaza de Armas. Des bâtiments anciens, bien entretenus et/ou rénovés, la cathédrale. Il règne ici, comme dans toutes les rues parcourues, une intense "activité" humaine.


















Mercado central

Plaza de Armas

















Plus exactement, la foule est présente en masse un peu partout, une très grande partie de locaux, dont une majorité semble être là  pour passer le temps ou faire les magasins. Il est tout juste 15 heures en semaine, et on se croirait un samedi après-midi de soldes dans une grande ville française.




















On se pose un moment dans un bar histoire de boire quelque chose, en plein match de ligue des champions entre l'Athlético Madrid et le Bayern de Munich. Et on a un peu de mal à savoir si les chiliens soutiennent les espagnols ou pas.





On se dirige alors vers notre appart, après quelques courses avec Anne dans le supermarché d'en bas de notre immeuble (qui semble être un immeuble de plusieurs dizaines d'appartements loués prioritairement aux étrangers, expatriés, touristes,... on ne croise que des gens avec des valises ou des sacs à dos).

Le lendemain, les 7 heures de décalage avec tahiti ne sont pas totalement absorbées, mais on gagne une heure par rapport à la veille.




On commence par prendre le métro (pas cher: gratuit pour les enfants, et à peine 1 euro par adulte quelque soit le trajet), direction la gare centrale de bus, où nous achetons des tickets de bus pour notre transfert du lendemain vers Mendoza en Argentine.
















La famille se divise ensuite en 2: je vais avec Arthur au musée de la mémoire et des droits humains. Ce musée est dédié aux années de la dictature Pinochet, depuis le coup d'état du 11 Septembre 1973, jusqu'au départ du tortionnaire en 1989. Le musée (gratuit !!) est très bien fait, très complet, avec beaucoup d'archives, de témoignages souvent poignants, des documents saisissants... Tout est en espagnol, parfois sous-titrés en anglais, mais pas besoin de comprendre tous les mots pour imaginer ce qu'a été la vie des chiliens à cette période, surtout pour les opposants au régime. Et on ne peut que rendre hommage à tous ceux qui ont osé se lever contre leurs bourreaux, en sachant parfaitement ce qui les attendait.

On retrouve après Anne, Ilona et Timéo qui pendant ce temps, ont visité le musée d'histoire naturelle, qui correspondait plus au jeune public.

la photo est floue, car prise de loin... c'est qu'on nous regardait fixement !!

un des bâtiments de l'université...


On a ensuite longé les bâtiments universitaires (souvent surveillés de loin par des militaires, avec des véhicules équipés de lances à eau. Mouvement de protestation en cours ? Nous n'avons pas su..) pour rejoindre la Chascona, une des maisons qu'a occupées Pablo Neruda avec sa 2nde (ou 3ème ?) femme Mathilde.

Pas beaucoup d'info sur l’œuvre du poète, mais surtout la découverte de son univers. Très belle maison, toute en étages, petites pièces, passages et couloirs étroits, le tout décoré par des œuvres d'autres grands artistes (Fernand Léger entre autres). Icône chilienne, son enterrement fin Septembre 1973 a été à l'origine des premiers mouvements de manifestations contre le régime Pinochet.
Visite très sympathique, mis à part l'accompagnement systématique de gardiens d'un bout à l'autre (tout ça parce que dans la 1ère salle, on avait osé s'assoir sur une banquette du salon !!), et l'interdiction des photos à l'intérieur.





Préparation des sacs le soir. Et réveil à 6h45 le lendemain pour aller prendre notre bus. Forcément, malgré de savants calculs de notre part, il nous manque environ 60 pesos pour prendre le métro (légèrement plus cher entre 7h et 9h le matin, mais on n'avait eu l'occasion de s'en rendre compte !!), , soit 8 centimes d'euro, ce qui nous oblige à reprendre un peu de liquide !!



Le Transformer Shinkansen dit au revoir à Santiago


















Les enfants regardent un chef d’œuvre cinéma en espagnol !!
















Le trajet en bus jusqu'à Mendoza se passe de commentaires, les photos des lieux traversés parlent d'elles-mêmes. Précisons que la compagnie de bus était très bien, que nous n'étions pas nombreux dans le bus, que le passage de la douane a été très long (plus de 2h !!): avant nous pour les autres bus, tous les passagers étaient obligés d'ouvrir leurs sacs. Notre chauffeur, qui avait l'air de faire la bise à tous les douaniers, nous a habilement fait passer un gobelet dans lequel nous avons mis les quelques piécettes qui restaient... et là miracle, contrôle express pour nous, les produits alimentaires censés être interdits pour éviter tout maladie (??? les pays se touchent, on ne comprend pas vraiment) ne sont même pas regardés.... on n'est pas trop fan de ce fonctionnement, mais on a gagné au moins 1/2h sur les autres bus...






















belles couleurs des arbres en contrebas

la montée au sommet vue du bas

 et la même vue du haut !!


Garde-barrière... un boulot avec des temps morts !!



toute cette montée.... j'en peux plus, je suis rincé moi !!

Passage de la frontière à 3500 m d'altitude








Et on arrive à Mendoza le 29 à 17heures, on s'installe dans notre petite chambre d'hôtes, un peu vieillotte, mais très accueillante: ils nous proposent même une 2ème chambre sans surcoût, pour nous donner un peu plus d'espace, ce que nous acceptons. Anne fait sa maline à sortir quelques expressions en espagnol et notre hôtesse en profite pour parler, parler et parler à toute vitesse de tout ce qu'on a à faire ici. On fait semblant de tout comprendre, on rit fort quand elle s'esclaffe, on pleure quand elle est triste, et on est devenus de bons amis...

Blague mise à part, la méthode Assimil porte petit à petit (voire très petit  à très petit) ses fruits. Encore quelques progrès à faire pour l'expression...

2 commentaires:

  1. Le passage de la Cordillère des Andes et les premières photos d'Argentine nous donneraient presque envie d'y aller et de vous y retrouver !
    FFF

    RépondreSupprimer
  2. Hola la familia! Como estan? Muy bien y tu? muy bien... Parece que encontrais nuevas tradiciones :) Los servicios de aduanas son siempre "rock'n roll" pero es valido en el mundo... podeis creerme :) mon espagnol me lâche on dirait... bon j'espère qu'Arthur fait son latin aussi et n'est pas seulement un ticket choc pour avancer plus vite que les autres et faire du charme aux autochtones :)) Bon 1er mai ... Ici peu de muguet au jardin étant donné le froid depuis plusieurs jours mais nous avons profité du jardin sous un beau ciel bleu et ça fait du bien !! Profitez bien, merci pour les photos et les commentaires - Portez vous bien ! Besos de la familia Pain

    RépondreSupprimer