Comme on avait déjà remarqué auparavant, on apprécie toujours plus les ambiances des villes à taille humaine, plus tranquilles et plus accessibles à la déambulation. Hué et Hoi An ne font pas exception, on s'y sent bien et on prend le temps de les découvrir à notre rythme...
La journée du 24 février se déroule à faire le transfert entre ces deux villes, distantes de 200 km environ sur la côte. On a choisi l'option "minivan", on embarque donc avec 18 personnes et un guide dans le bus, sous la pluie...
Au programme, la route longe la côte vers le sud. Dès qu'on quitte la ville on retrouve les rizières à perte de vue. Notre guide nous apprend que tout y est fait à la main, du semis au repiquage et à la récolte. Le climat associant chaleur et humidité assure 2 récoltes par an au nord, alors que ça peut aller jusqu'à 4 récoltes au sud vers le delta du Mékong. Ca n'a pas l'air spécialement d'être une partie de plaisir au niveau de la pénibilité du boulot... Pas sûr qu'ils soient aux 35 heures non plus...
On fait une première étape rapide à Lang Co Beach, belle plage de sable, particulièrement ventée aujourd'hui, avec de belles vagues !
On longe des lagunes dans lesquelles sont pêchées et élevées des crevettes et des moules, on croirait presque reconnaître les alignements de bouchots de Pirou Plage...
La route se poursuit vers le bien nommé "col des nuages", qui sépare la région de Hué de celle de Da Nang. Un bunker américain, vestige de la guerre du Vietnam rappelle que c'était une route stratégique entre le nord et le sud. La visibilité doit être belle , mais aujourd'hui, on est dans la brume !
On redescend vers Da Nang, grosse ville capitale de la région, et on fait une ultime étape aux "Marble Mountain", collines dont sont issues des carrières de marbre. Chaque colline donne un marbre d'une couleur différente, et on en tire des statues plus ou moins imposantes, et d'un goût plus ou moins sûr. Bouddhas, dragons, lions, sirènes, ça n'irait pas dans tous les salons...
On nous dépose dans l'après midi à notre chambre d'hôtes "full house Homestay". Vu le temps plus que médiocre, on reste tranquillement s'installer dans notre chambre, encore une fois super spacieuse et confortable...
La région est tout proche de la mer, les routes sont plates, entre rizières et cocotiers. Et comme la chambre d'hôtes nous prête gracieusement des vélos, nous en profitons pendant tout le séjour! Bon, attention les yeux, ça reste des vélos sans vitesse, sans phare, sans casque, et dans une circulation à la vietnamienne... C'est à dire qu'il faut s'attendre à croiser quelques scootters à contre sens, il faut décrypter les coups de klaxons, et adopter le rythme "coulé régulier" pour permettre aux chassés croisés dans les carrefours de se faire sereinement...
Non, j'ai l'impression que l'océan ne m'veut pas aujourd'hui... |
Le 25 février, nous nous dirigeons donc à vélo vers la plage "An Bang". Beaucoup de vent, de vagues, un ciel toujours couvert, et un life guard aux antipodes de Pamela Anderson... Visage fermé, il nous montre sa pancarte "no swimming" avec insistance. Le message est clair. On se trempe juste les pieds, mais on a quand même droit un peu plus tard à un coup de sifflet et des gros yeux du life guard qui nous remet sa pancarte sous les yeux et nous explique par gestes qu'il y a des courants dangereux. Ca rigole pas avec la sécurité de la plage ici. On se contente donc de châteaux de sable et marche sur la plage...
L'après midi , Matthieu et les enfants se promènent jusqu'à la vieille ville pendant que je me repose , subissant notre première attaque de désagrément intestinal du séjour. Il fallait bien que ça arrive...
Le 26 février, nous allons à la découverte de la vieille ville de Hoi An, comportant un grand nombre de constructions anciennes très bien conservées, qui en font un véritable musée à ciel ouvert. La circulation des scooters dans le centre est régulée, ce qui ne gâche rien à la promenade. Pas mal de monde dans cette très jolie cité. Capitale des vêtements sur mesure, les boutiques de tailleurs succèdent aux restos, aux cafés et boutiques de souvenirs (plus ou moins) fait main. L'emblème de la ville, le "japanese bridge", a la particularité d'être payant si on passe dans un sens, mais gratuit dans l'autre. Il suffit de contourner par un petit pont piéton à 50 m de là. Dans les ruelles typiques, on croise des futurs mariés en train de poser pour leurs photos de mariage, attendant patiemment que les touristes sortent du cadre pour prendre leur photo.
Puits ancien |
maison typique à la façade jaune |
Petite pause à la maison de thé |
Toujours des nuages mais le temps est doux, on part l'après-midi pour une grande balade à vélo dans la campagne environnante.
Et on se reconstitue le soir avec un dîner à base de spécialités du coin, rouleaux de printemps, soupe au tofu et tomate, riz frit (universel...), et grillades. Bière et jus de fruits pour accompagner le tout, on se laisse pas abattre!!
Et on se reconstitue le soir avec un dîner à base de spécialités du coin, rouleaux de printemps, soupe au tofu et tomate, riz frit (universel...), et grillades. Bière et jus de fruits pour accompagner le tout, on se laisse pas abattre!!
Nous profitons d'une (relative) éclaircie dans la matinée du 27 février pour retourner à la plage. Baignade toujours interdite, toujours autant de vent et de vagues, mais on se contente de la tiédeur du sable et les enfants sont heureux de jouer dans les vagues.
Après un café-chocolat chaud toujours aussi apprécié, on arpente les rues de la ville à vélo à la recherche d'un câble permettant de brancher notre ordinateur à la télé grand format de la chambre d'hôtes. Sans succès! Ils adorent les I-phone mais ne connaissent pas les branchements HDMI... Tant pis, ça attendra le Japon!
On choisit d'anciennes maisons commerçantes, dans lesquelles les gens vivent encore, mais en laissant une partie de leur habitat à la visite de touristes, et qui leur servent aussi de magasins. Les guides qui nous prennent en charge nous proposent donc régulièrement d'acheter un souvenir aussi typique qu'inoubliable.
Une petit tour également dans le musée de la céramique, qui nous séduit plus par son architecture en bois de fer (bois dur, sombre, aussi résistant que l'ébène, l'ipé ou le teck) que par son contenu: quelques belles pièces, mais une mise en forme très rudimentaire.
Tout ceci nous donne l'occasion de flâner dans ces petites ruelles fort sympathiques, dans laquelle la circulation des 2 roues est soi-disant stricte. Ca n'empêche pas la collision d'Ilona avec un cycliste un peu pressé. Un petit bibi, une bonne frayeur, et surtout l'occasion pour Anne de s'essayer à la boxe Thaï... làs, le cycliste s'enfuit piteusement, sans prendre le temps de s'excuser...
un peloton qui roule groupé... |
Nouveau cadre en bambou... Une commande groupée pour le VCH ?? |
Le soleil décide petit à petit de s'imposer, la chaleur s'installe, et on se dit qu'on serait un peu vert que les baignades soient possibles au moment de notre départ. On noie notre "chagrin" dans un café vietnamien et quelques jus de fruits pour les enfants. On tente de comprendre le jeu de cartes auxquels jouent les autochtones... en vain. L'idée est quand même de poser sa carte avec beaucoup d'amplitude et de puissance... c'est tout ce qu'on en a saisi !!!
ça y est, on commence à chercher l'ombre... |
On croise quelques étudiants vietnamiens, qui proposent un "free hug" (soit calin gratuit). Anne, Arthur et Ilona sont sollicités et se prêtent volontiers au jeu. Timéo se réfugie dans mes jambes. Il faut dire qu'à longueur de journée, il est hélé, ébouriffé, serré dans les bras, give me fivé,... et il en a un peu marre qu'on lui dise: allez tim soit sympa....
On papote un quart d'heure avec ces étudiants, ces échanges agréables font partie de la découverte, et on apprécie la simplicité des échanges.
Après un bref retour à notre chambre, on repart avec Anne envoyer un colis en France, histoire de ne pas trop se charger... l'officière de la poste nous rejette nos canettes de bière !!! Il va falloir feinter au prochain coup pour arriver à les faire partir !!!
Le soir, repas copieux et très spécialités locales, histoire d'emmagasiner un maximum de saveurs avant de quitter ce pays.
Ce matin, départ de Hoï An, direction Ho Chi Minh ville, pour prendre un vol pour Tokyo. On va gracieusement disposer de 10 heures dans l'aéroport d'Ho Chi Minh ville, on va attendre, faire des devoirs, attendre, écrire le blog, attendre, lire, attendre, écouter de la musique, attendre, manger des Oréo noix de coco, attendre,.... et bien sûr patienter en attendant !!!
Céline dit :
RépondreSupprimerTant que y a que le temps qui est capricieux !
Marion rigole.
Mais on sait que vous vous êtes pas trop capricieux !!!
La painfamily ;)
Bonne continuation à vous et tant pis pour les photos !!! C&JM Haule
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