5 et 6 mars, toujours Tokyo

Le programme de la journée prévoyait une visite au musée des Sciences et de l'Innovation, thème cher à ce pays. Une recherche sur Internet des horaires nous a informés qu'une partie des espaces était malheureusement fermée pour cause de travaux (et ça les travaux, on sait quand ça commence, mais etc, etc....).

Qu'à cela ne tienne, on s'adapte, et on fonce ce matin sur le quartier Akihabara. Celui ci a la particularité de concentrer un grand nombre d'espaces dédiés aux jeux vidéos. A peine descendus du métro, on s'engouffre dans le club Sega, étalé sur 5 étages.

 On trouve aux 3 premiers niveaux des jeux de pinces de toutes sortes. Vous savez, ces jeux où on positionne une pince au-dessus de lots comme des peluches, des poupées, ... d'un goût souvent douteux, et où surtout, la pince a le gros défaut de ne jamais fermer complètement, une vitesse de fermeture d'un mollusque, et une force à peine capable de maintenir une barbapapa....

Il n'empêche que les gens essayent, malgré un prix qui doit vite faire grimper l'addition.

Vas-y papa, donne nous des sous !!

Bon, je crois qu'on est prêt là...

Nous, on préfère monter au-dessus, où on retrouve les jeux d'arcade: courses de voitures, baston futuriste, manager de club de foot,.... il est assez tôt, il y a encore assez peu de monde. On en profite pour s'amuser un peu. 

 

  

Difficulté supplémentaire: les instructions étant uniquement en langue nippone, les enfants choisissent des niveaux de jeux parfois élevés, ce qui fait que les 100 ou 200 yen la partie (1,60 euros) durent peu, et génèrent un peu de frustration. 

Bon, alors qui c'est le patron ??

Avec Anne, on préfère s'associer pour former une paire de Transformers à la lutte avec des machines terribles, et surtout nombreuses. Je me fais rétamer en quelques secondes, Anne doit assumer la charge toute seule, elle s'en sort admirablement (comme à la maison !!), mais elle finit vaincue par le nombre d'assaillants...

Un dernier regard sur les joueurs acharnés qui ont pris place (quelques virtuoses à des jeux de rapidité, où il faut suivre les mouvements imposés par la machine), on supporte encore quelques secondes le bruit assourdissant de la salle, puis on va respirer un grand coup dehors. 

On se dirige alors vers le très grand parc du palais impérial, entouré de douves assez majestueuses, histoire de nous dégourdir les jambes, et profiter de ce début de printemps dans les arbres.

Le temps gris s'est installé, mais il reste sec. On se balade dans de grandes "avenues", très bien entretenues (notamment une pelouse jaune, que l'on confond avec des aiguilles de pin), et très bien surveillées par une quantité conséquente de gardes.

J'avais envisagé de courir à l'intérieur de ce parc, mais chose curieuse, alors que des dizaines ou centaines de joggeurs font le tour à l'extérieur du parc, personne ne court à l'intérieur.

Pendant que Anne et les enfants vont s'installer dans un café un peu plus loin pour faire des devoirs, je me résous à rejoindre mes congénères en short et baskets hors du parc (qui est bien interdit aux gens qui courent !!)

Retour à la chambre et achat d'un pic-nic pour le soir.

Au moins, on avait à boire !!

Dimanche matin: alors qu'on n'aurait même pas osé y penser à Paris, on se rend au musée d'art contemporain pour le week-end d'ouverture d'une exposition consacrée aux 30 ans d'existence des studios Pixar (Toy story, Cars, Là-Haut, Némo,...).

en direction de l'expo Pixar

Il y a du monde, mais on rentre finalement assez vite. On y découvre les façons de travailler des studios, des planches complètes de story-board, des démos de modélisations des personnages, des petits films d'animations des origines, bref un univers incroyablement riche et fourni.

On se rend compte de la finesse du travail, du souci du détail, de la précision apportée à la moindre scène, pour parvenir à un degré de réalisme vraiment bluffant.... et on se dit qu'on a bien fait d'adorer regarder ces chefs d’œuvre avec nos enfants, et qu'on a bien envie de les revoir à nouveau. Les 3 heures passées dans cette exposition sont passées très vite.

Non, les enfants, on avait dit "un petit souvenir du Japon !!!"

On ne pourra malheureusement pas vous faire partager ce moment en images, les photos étaient interdites. Mais si vous avez l'occasion, on vous conseille cette sortie.

On va prendre ensuite l'air dans quelques parcs (on aime bien ça), puis on passe à la station de train, prendre nos billets pour Kyoto. Ca pique un peu (80 euros en moyenne par personne l'aller, Tim voyagera sur nos genoux), mais prendre le Shinkansen faisait partie de nos envies. Ce TGV japonais a une gueule de fusée, et Timéo le surveille depuis qu'on est ici.

ils doivent avoir des stocks de grues-chenilles à écouler...

Petit resto ce soir (soupes de nouilles, et assiettes de riz, complétées par un bout de brioche au chocolat), puis retour pour notre dernière nuit à Tokyo. La météo hivernale annoncée sur Kyoto pour la semaine prochaine au début de notre séjour semble s'être un peu adoucie. On verra bien...