du 1er au 03 mars: soleil levé sur Tokyo

Quand on ajoute une attente assez interminable dans l'aéroport de Ho Chi Minh city, une nuit courte, voire blanche pour certains ("Spectre" était disponible sur les écrans de la Japan Airlines !!), un réveil matinal (4h30 !!) pour le petit déjeuner et le passage des douanes toujours un peu fastidieux, on ne va pas vous mentir, on n'était pas très frais ni de méga bonne humeur en débarquant de bon matin à Tokyo.

Nous attaquer dans la foulée à la traduction du plan de métro en japonais ne nous a pas été très facile, et le premier trajet a été l'occasion de petites crispations, renforcées par cet évènement majeur: le soleil est bien là, mais ça caille !!! 5°C, avec un vent sournois, la température ressentie frôle le 0°C !!!

Alors où on est ? Et où on va ???

Allez, un tour de Grand 8 pour vous réchauffer ?

On arrive péniblement à notre 1ère chambre traditionnelle (un Ryokan) vers 11 heures, on peut juste déposer nos bagages, la chambre sera prête à 14 heures.... Poh, poh, poh !!! Ça veut dire qu'il faut qu'on aille affronter de nouveau l'air extérieur ??

Bon, au moins on a une case pour nos chaussures...

Bref démarrage difficile à Tokyo, un bon repas et une sieste de 2 heures suffiront à peine à nous remettre de bon poil, le petit hôtel très typique et très joli est aussi très peu chauffé (juste les chambres)... Qu'est ce qu'on est venu faire là à cette période ??? L'ambiance est un peu lourde...

Maman, c'est très joli... Mais est-ce qu'on doit manger les trucs verts ??

Et puis finalement.... les douches sont chaudes, et pourvues d'un espèce de grande baignoire, où l'on se prélasse, les lits sont douillets, le petit déjeuner très dépaysant (mais pas apprécié de tous, les algues et autres aliments inconnus un peu trop visqueux...), et quand on ressort le lendemain, le vent est tombé, les épaisseurs de vêtements renforcées, et le soleil toujours bien présent.


Petit transfert vers notre 2ème chambre (assez typique de Tokyo, surtout pour la dimension: entre 10 et 12 m²), puis on part se promener, direction les tours du gouvernement.

Mince... pas pensé à amener ma tenue de bloc....

Accès gratuit pour le 45ème étage, d'où on a un très beau point de vue sur la ville. On vous confirme qu'elle est immense, on aperçoit le mont Fuji dans la brume lointaine, des gratte-ciels à perte de vue, et quelques beaux espaces verts au milieu de cette densité urbaine impressionnante.

On va visiter un parc à proximité (au pas de course, car les monuments, parcs, jardins,... ont l'air de fermer assez tôt, avant 17 heures).
Malgré le froid et la saison encore hivernale, on aperçoit les 1ers cerisiers en fleurs, le parc est très beau, très bien entretenu, très calme.... Ah ça y est, on sait pourquoi on est venu ici (ouf !!) !!!

1/2 h et la dame a pas voulu se pousser....

Petit resto le soir, qu'on trouve bon mais cher: les petites "appetizers" amenés gentiment sont en fait payants, la TVA de 8% est rajoutée à tout ça.... et surtout, on découvre que les restos sont fumeurs, car considérés comme espaces privés, et donc au libre choix du patron, contrairement à la rue, où on peut fumer uniquement dans des smoking areas. Étant donné qu'on n'a pas tous nos pulls et polaires en double, nos vêtements garderont quelques jours l'odeur de tabac... moche...


Après une bonne nuit, direction le quartier Asakusa, pour découvrir sous un ciel bleu magnifique, et une température de plus en plus clémente, le temple Senso-ji, mélange de japonais en tenue traditionnelle venant se recueillir et de touristes séduits par sa grandeur et son apparence très bien conservée.

Comment ça, l'encens, ça te pique la gorge ?

On continue à pied jusqu'au quartier Ryogoku, en trouvant au passage une boulangerie proposant des brioches, cakes et pains salés et sucrés à tomber par terre.

clin d'oeil au HATW2014

 Rapide visite au musée des sumos (pas gagné qu'on arrive à voir ne serait-ce qu'un entrainement), puis au musée Edo-Tokyo. Celui ci retrace l'histoire de cette ville (Edo, devenue Tokyo en 1868), depuis 1500 jusqu'à nos jours. Le bâtiment est très impressionnant, l'accès est gratuit pour les enfants et modeste pour les adultes, les documents, objets, mises en scène sont de très bonne qualité, on suit l'évolution de la ville, ses grands désastres (incendies géants, séismes, et bien sûr les bombardements à la fin de la 2ème guerre mondiale), et surtout la faculté des japonais à reconstruire en tirant les enseignements des ravages précédents. C'est vraiment passionnant.

trishaw japonais

un petit thé et un chocolat chaud... on est pas mal...

On retourne à notre chambre, bien fatigués de cette journée passée à marcher à travers la ville. On trouve un fresh food plaza, qui nous permet de manger chez nous tranquillement....

petit chantier, bien tenu...

On craignait un peu le côté hermétique des japonais, et on doit dire qu'on est en train de revenir fondamentalement sur nos préjugés. Plusieurs personnes sont venues naturellement nous parler (pour nous aider, ou simplement échanger avec nous), le plan de métro est très fourni mais très facilement exploitable, l'ambiance dans les rues est plutôt calme (assez peu de circulation, des véhicules et des piétons qui se respectent), dans le métro également (même aux heures de pointe). Malgré sa démesure, Tokyo, au moins dans les quartiers qu'on a traversés, nous a semblé être une ville la visite se fait assez sereinement.

On a hâte de continuer à la découvrir, car elle regorge de 1000 curiosités...