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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

samedi 25 juin 2016

Du 20 au 24 Juin: Trinidad (1ère partie)




Cette journée du 20 juin, nous nous levons tranquillement pour profiter de notre dernière matinée à Cienfuegos. On commence par notre petit déj copieux. Puis on part se connecter au point wifi d’à côté (le débit est trop excellent, faut pas laisser passer une occasion pareille !).

Il est bientôt l’heure de saluer nos hôtes et d’aller prendre notre bus. On rase les murs pour se trouver un peu d’ombre. On arrive au terminal de bus à l’heure pour valider nos billets. Arrivés à la porte de l’employé Viazul qui doit nous faire le check in, on nous demande de patienter, et plusieurs chauffeurs et employés de la compagnie passent devant nous en nous fermant la porte au nez, pour nous faire comprendre qu’ils doivent avoir des trucs super urgents à faire.

Quelques minutes plus tard, quand on nous laisse accéder au bureau, il s’avère que l’employé est une employée, avec des compétences physiques manifestes, et un décolleté permettant de les laisser entrevoir jusqu’au nombril… On comprend mieux pourquoi les employés masculins mettaient un point d’honneur à passer dans le bureau s’affaler sur le canapé en face d’elle.

Après le check in, la salle d’attente se remplit peu à peu. On vous passe l’attente un poil longue, les appels pour des vérifications diverses, qui sont lancés à la cantonade par des employés qui ont manifestement une prime à l’articulation la moins compréhensible possible. On annonce le bus de 12h45 pour Trinidad, sachant que le nôtre de 12h15 n’est pas encore en piste. Un peu de cafouillage au sein des nombreux touristes qui attendent comme nous.

Puis les 2 bus sont annoncés en même temps. On s’avance plutôt content que ça arrive, et là, la surprise provient du fait que l’enregistrement des bagages en soute est en fait payant (non annoncé avant bien sûr). On leur demande de s’expliquer, et on leur fait remarquer qu’au prix du billet, le fait de jeter nos bagages en soute à 5 mètres de là ne demande pas un effort supplémentaire considérable. On parlemente, puis on s’énerve franchement, car sans aucun reçu, et sur une spécificité locale de la compagnie de Cienfuegos (mais nulle pat ailleurs à Cuba ça ne se fait !), on ne voit pas trop dans quelles poches vont aller ces quelques CUC ramassés auprès des touristes. Pas moyen de faire autrement, on part fort énervés en les traitant de voleurs, ce qui ne leur fait ni chaud ni froid, mais nous soulage un peu.

On s’installe dans le bus, et le trajet se passe sans autre incident.

On débarque en début d’après midi dans le village typique de Trinidad, dont les couleurs éclatantes des façades brillent sous le soleil de fort belle manière…

Le terminal de bus est cerné par les démarcheurs de taxi, hébergeurs et marchands de toute sorte. On les évite subtilement pour retrouver notre casa du jour qui s’avère être une fort belle et grande maison dans laquelle nous avons une vaste chambre toute neuve, fraîche et aérée ! Super accueil avec une limonade et un café de bienvenue !



On passe notre après midi comme à notre habitude : trouver de l’eau, des fruits, faire le tour du quartier, et prendre l’ambiance de la ville. Enormément de touristes (et beaucoup de français), de restaurants et de vendeurs d’artisanat en tout genre… Les petites rues pavées sont magnifiques, les gens sont paisibles, et les nuages d’après midi laissent échapper quelques gouttes qui rafraichissent l’atmosphère.






Bouhouh, une tarentule écrasée !!















Après s’être aventurés dans des coins moins fréquentés, on revient par le chemin des écoliers à notre chambre, et on se couche après un dîner léger et quelques jeux.


















Le lendemain 21 juin, nous avons le plaisir de constater que le petit déjeuner est à la hauteur de la qualité de la chambre. C’est délicieux, varié, les fruits et jus sont excellents, et le tout servi avec un grand sourire !



On part retrouver Fidou et Pauline à qui on a donné rendez-vous dans la matinée, et on passe la journée à se promener dans les ruelles tortueuses de Trinidad. Petits parcs, églises transformées en « musée révolutionnaire contre les brigands armés », vue magnifique sur la mer et la montagne, charrettes à cheval, vieilles voitures américaines chromées et cyclo taxi…



là-bas, on voit la mer !!

















Et partout, d’innombrables terrasses pour abreuver les innombrables touriste. Le rhum est incroyablement bon marché, mais l’eau est vendue à prix d’or, allez comprendre… Le village est superbe et les bâtiments sont très bien conservés. Et l’ensemble est très agréable à découvrir !


copains comme cochons !!




















tous les moyens sont bons pour suivre l'Euro...



Après une pause taco-jus de fruits dans une petite boutique, on part retrouver l’ombre de notre casa pour un temps calme, pendant que Matthieu va s’aventurer chez le coiffeur pour la coupe d’été. On retrouve Fidou et Pauline à notre casa vers 18h, pour faire quelques tours de belote. On laisse passer l’averse habituelle de fin de journée. Puis on s’attable pour savourer le repas préparé à notre attention par nos hôtes. C’est fameux et toujours aussi agréable en leur compagnie, on ne regrette pas !

Après une bonne nuit chacun chez soi, la journée suivante du 22 juin est consacrée à la plage. On se retrouve en ville pour prendre le bus de 9 heures qui dessert la plage « Ancon » située à une vingtaine de minutes de là.



OUAOUH !!! La bête !!!



La mer est turquoise, le sable blanc, pas trop de monde et on trouve même un peu d’ombre sous un cocotier, on est plutôt bien installés ! On plouffe, on bronze, on replouffe, on se repose, on cherche les poissons au masque et tuba, mais on ne trouve que quelques canettes de bières oubliées au fond de l’eau, on échange quelques passes du ballon qu’on a emmené, … bref, une belle matinée de plage avec tout ce qu’il faut.


















Comme les épaules commencent à chauffer malgré la crème solaire étalée généreusement, on prend le bus de retour de 12h30. On déniche une boutique qui fait des jus de fruits frais sublimes mixés sous nos yeux.
























Puis comme d’habitude, Fidou et Pauline arpentent de leurs côtés la ville pendant qu’on se met à l’abri du soleil. Une petite sieste bienvenue pour tout le monde remet les organismes en forme. Et on a décidé de tester ce soir le dîner de la casa de Fidou et Pauline, on se dirige donc en fin de journée chez elles pour admirer les nombreuses terrasses auxquelles elles ont accès de leur chambre… On est encore une fois pas déçus par notre repas qui est fort savoureux, et arrosé d’un petit mojito fameux.





On repart après notre repas, faire un tour en ville à la nuit tombée. Beaucoup de monde dans les rues, une ambiance incroyablement détendue et bon enfant. De la musique à quelques coins de rue, et là encore, impossible de mourir de soif (si on a quelques sous à dépenser), car les offres des serveurs qui nous hèlent dans la rue sont nombreuses ! Les enfants testent donc la piña colada sans alcool, et trouvent ça très bon …





On rentre tranquillement à la maison car la fatigue commence à se faire sentir pour les plus jeunes.

Le lendemain du 23 juin, nous avons fait en sorte de prendre un peu de hauteur, pour aller visiter un peu les collines environnantes.

A 9 heures, on se retrouve devant chez Fidou et Pauline. Là, notre taxi nous attend… Une magnifique vieille voiture retapée, qui date de 1952 (parait-il…) arrive à tous nous embarquer direction le parc « El cubano ». Pas de risque de faire d’excès de vitesse…











La banquette en skaï n’est pas la meilleure option quand il fait chaud, mais honnêtement, à 20 à l’heure dans les chemins défoncés, et la musique de la sono à fond qui nous déverse une simili salsa guimauve, on a plutôt fière allure ! ne belle expérience.

On arrive sans encombre à l’entrée du parc naturel. Après s’être acquitté du droit d’entrée, on part pour une « rando » de quarante minutes, qui a l’avantage de se situer à l’ombre des arbres.



Paroi d'essaims (Abeilles ou guêpes ??)




On parcourt le chemin tranquillement le long du ruisseau, et on arrive à la cascade du cubano, de fort beau gabarit, dans laquelle on peut se baigner ! L’eau est fraiche à point, on est tous seuls (pour le moment…), on n’hésite donc pas à plonger, et faire le tour des lieux en nageant.





une selfie sous l'eau.... cadrage compliqué !!


Le temps de s’ébrouer joyeusement dans les eaux profondes et claires, on constate que le chemin est plutôt fréquenté, car le coin se peuple peu à peu. On pousse un peu nos affaires qu’on avait consciencieusement éparpillées partout, un dernier plouf, un petit saut du haut d’un rocher, puis on repart.






Sur le chemin du retour, on fait une nouvelle halte dans un coin du ruisseau plus propice à la baignade des enfants (car les rochers précédemment étaient très glissants et l’eau très vite profonde). On savoure cette escapade rafraichissante, puis on part retrouevr notre taxi qui nous attend à l’entrée du parc.

On se case tous à l’intérieur, puis on prend le temps d’admirer le paysage du retour, et on fait une entrée remarquée dans Trinidad, avec le moteur ronronnant, le klaxon pour saluer les joueurs de dominos attablés dans la rue, et le son de Céline Dion nous beuglant amoureusement dans les oreilles qu’elle est « your lady, and you are my man »… Ca en jette…





C’est l’heure de notre pause jus de fruits, puis on achète une pizza qu’on va partager ensemble dans notre casa. Au programme de l’après midi, les enfants regardent « pourquoi j’ai pas mangé mon père » sur la tablette de Fidou (pour laisser passer les heures chaudes puis l’orage habituel, vous avez compris je pense….). Pendant que les grands lisent, se reposent, se connectent ou s’entrainent à l’espagnol…

Quelques tours de belote plus tard, c’est déjà l’heure de diner, on part tester un restaurant qui s’avère une très bonne surprise ! Bon marché, très savoureux, des piña colada sans alcools rafraichissantes pour les moins de 20 ans, des bon cocktails et du bon café, tout le monde y trouve son compte ! On est tellement contents qu’on décide de revenir le lendemain soir…





















Et ce 24 juin, c’est notre dernier jour à Trinidad.

1 commentaire:

  1. Salut à toute la famille de "Portés par le vent" ! C'est pour vous dire qu'on vous suit en cachette depuis un bout sur votre blogue, si régulièrement et précisément rédigé. Vous vous rapprochez de notre fuseau horaire. On pense à vous !
    Lucie, Gaspard, Claire et Gilles

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