du 29 au 31 mai: pas de couac à Cuenca !!

Nous quittons ce matin Guayaquil. Notre hôte, après avoir photographié nos enfants afin d'enrichir son Facebook, nous emmène bien gentiment près du terminal de bus. Il tente pour nous une négociation auprès d'un chauffeur de van privé, mais le tarif est élevé, et on se rabat sur un bus classique, beaucoup moins cher mais un peu plus long (environ 4 heures, pour 8 $ par personne).

au revoir Guayaquil

On prend la direction de Cuenca sous un magnifique ciel bleu, qui se charge rapidement de nuages à l'approche des montagnes.
 

Notre chauffeur semble connaitre la route, en tout cas, sa technique de conduite est assez simple: pied au plancher, ou pied sur le frein !! Et dans les routes tournoyantes de montagne, ça secoue un peu. Malheureusement (ou heureusement pour notre cœur) on est au milieu des nuages, et on ne fait que deviner les flancs parfois vertigineux de la montagne au pied de la route.

baignade dans le rio

nuages au dessus et au dessous

A force de monter (on frôle les 4000 m d'altitude), on finit par passer au dessus d'une partie des nuages, et on découvre par séquence de très jolis panoramas. On redescend sur Cuenca (2500 m d'altitude) et on rejoint à pied notre Casa Montalvo, en zigzagant dans les travaux du centre-ville, dans lequel 2 lignes de métro/tramway sont en cours de construction. On vous prévient tout de suite: il va y avoir de la clôture de chantier et de la pelleteuse sur les photos !!!

On découvre notre Casa, et on sent tout de suite qu'on va y être bien. Dans une rue très calme, notre chambre est au fond de la propriété, près du jardin. Notre hôte nous accueille chaleureusement, la maison et les chambres sont claires, récentes, faites avec beaucoup de goût, et les autres pensionnaires très discrets. On essaye d'expliquer à Timéo qu'il va devoir surveiller le volume sonore, mais la chose n'est pas aisée !!

Après un repas sur place (la cuisine à disposition est toute neuve, équipée mieux que chez nous), on va dormir.

Le lendemain, petit déjeuner concocté par notre hôte: jus de fruits frais du jardin (tomates jaunes), oeufs, toasts, café, chocolat chaud, gâteau à la banane, melon.... Youhouou !!! On est aux anges !!

On sort découvrir Cuenca sous le soleil, et on est tout de suite rassuré sur les travaux. Hormis les 2 rues concernées par le tramway, la ville nous offre tout de suite ses rues aux bâtiments historiques bien entretenus et/ou refaits, ses églises aux façades impeccables.

On parcourt quelques artères, on fait connaissance avec des femmes au look andin, puis on longe le fleuve qui traverse la ville, et on rejoint le parc Pumapongo, où se trouvent les vestiges de la cité datant du 16ème siècle.

Au pied de la colline où se succèdent murets de pierre et terrasses, on rentre dans le jardin, où on cultive plantes, cactus, légumes,. On a même droit à quelques volières, avec des aras, des perruches, un toucan, des aigles,.... C'est très joli (c'est pas le Machu Picchu, mais quand même), c'est gratuit et il y a même des fontaines où on peut se réhydrater !!

En ressortant, le resto (le Tiesto) qu'on nous a recommandé étant fermé le lundi, on trouve un petit établissement qui propose du pop-corn, de la soupe de lentilles, du porc avec du riz, un jus d'orange, le tout pour la modique somme de 2 $ par personne. On complète notre repas par quelques biscuits achetés sur un étal.

 Le ciel devenant un peu menaçant, on va visiter le musée d'art moderne. Assez peu d’œuvres présentées, dans un cadre toutefois sympathique et verdoyant. En ressortant, l'orage nous surprend et on file à l'abri de notre chambre, constater que le soleil du matin a laissé quelques marques rouges sur les visages !!

On en ressort après notre petit repas (20 heures, on devient de vrais oiseaux de nuit !!), et on rejoint la place Caldéron. C'est ici, à côté de la cathédrale, que se concentrent les festivités en cours autour du Corpus Christi. La signification nous a un peu échappé. En revanche, le côté festif est assez clair. Pendant 1 semaine, des dizaines d'étals proposent des assortiments de biscuits/gâteaux/bonbons/sucreries en tout genre.

Les prix étant assez modestes, on voit des gens en remplir des bassines. Nous nous contentons de goûter ceux qui nous tentent le plus (dont certains rochers à la noix de coco à tomber par terre), puis on va assister à l'attraction de la soirée: le tir de feux d'artifices installés sur 2 structures de 4 ou 5 mètres de haut.

La foule est assez proche, les structures assez souples, on sent bien qu'un incident pourrait arriver, et on garde nos distances. On reste à côté de la fanfare de la police municipale (cuivres + grosses caisses + quelques instruments à vent) qui accompagne avec beaucoup d'entrain la fête.

L'aube se lève quasiment quand on rentre se coucher.... enfin il est 21h30, et on est crevé.

Le lendemain, après avoir goûté à d'autres spécialités tout aussi délicieuses de notre hôte, et la finalisation de l'achat d'une voiture électrique pour notre retour (c'est plus pratique de faire ça à distance !!!), on part à l'ascension d'une colline avoisinante, de laquelle on doit avoir un point de vue magnifique sur toute la ville.

Le temps est bien lumineux, une petite brume voile légèrement le panorama, mais en effet, la vue est splendide. On se rend compte que la ville est bien plus étendue que le seul quartier historique, et on devine quelques zones résidentielles pour riches, avec quelques belles propriétés.

On redescend, on retourne dans le centre sous la chaleur et le soleil (casquette+lunettes+crème solaire: aujourd'hui on est paré !!), et on va s'installer dans le resto fermé la veille. Les prix restent corrects pour des occidentaux, mais sont assez chers pour des locaux. La nourriture est fameuse et très copieuse: petit apéro offert, à base de différentes sauces à étaler sur du pain, puis festival de viandes accompagnées de riz, salade, semoule et frites, et on a tellement aimé qu'on a pris un dessert pour 5 histoire de goûter.

Le tout accompagné de jus de fruit frais (passion-fraise) et d'une caïpirinha pour les grands. Une très bonne adresse, à essayer. Notre hôte nous a confirmé la qualité du resto, et nous a précisé que d'autres établissements moins connus proposaient une qualité équivalente, à des prix inférieurs...... on reviendra !!

Visite l'après-midi du musée des cultures aborigènes où sont exposées des quantités impressionnantes d'objets de la vie courante des populations vivant quelques milliers d'années avant nous. De la vaisselle, des outils, des instruments de musiques, des armes de chasse, du mobilier en pierre, en os, en métal, en bois,... tout est en très bon état, et on est impressionné par la finesse d'exécution, et le souci du détail.

Quelques souvenirs avant de sortir, puis retour à la chambre, sous la pluie.

La petite interview réglementaire....

Demain départ vers Alausi, plus au Nord