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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

dimanche 24 janvier 2016

Le 20 Janvier: en route vers la jungle


Rassurez amis followers de ce blog, un réseau internet plus qu'aléatoire nous a contraint à une cure de publication (une sombre histoire de câble rongé par un rhino féroce, ou un singe farceur...). Mais les articles avaient bel et bien été écrits en temps et en heure...


Ce matin, réveil matinal, non sans l’aide d’un appareil judicieusement appelé réveil…


Il est 6h45, on s’habille en silence et on va petit-déjeuner. Un mini-bus doit venir nous récupérer entre 7h30 et 8 heures. Forcément à 7h23, il nous attend déjà, on a à peine le temps d’engloutir notre 2ème 6ème tartine qu’on doit déjà embarquer. Direction les bureaux de notre société de transport, pour nous enregistrer. On descend du minibus tous les 5, et là le chauffeur repart chercher un autre passager.

On se rend compte qu’on vient de laisser dedans tous nos bagages, ainsi qu’une bonne partie de nos papiers (passeports, billets d’avions,…) . Après un petit moment à serrer les fesses (et rien à voir avec un quelconque problème de transit intestinal), on revoit avec soulagement notre pilote revenir. On embarque de nouveau avec un groupe de 6 personnes direction Jérantut.




Où ça des zébras ??? Je peux doubler, alors je double !!!



On s’initie tant bien que mal aux règles de circulation en ville, avec à priori beaucoup d’interprétations quant aux questions de priorité et un certain ménagement, voire une totale inutilisation des clignotants. Après 120 km dont les 2/3 sur autoroute, pendant lesquels on découvre les plantations de palmiers, on arrive à Jérantut, où on récupère (et on paye) les entrées pour le parc, les permis pour l’utilisation d’appareil photo dans le parc. …










On prend le temps de manger, les enfants font quelques devoirs, puis on remonte dans un bus qui doit nous emmener à l’embarcadère.











A ton avis, entre les camions, ça passe ??



Pendant plus d’une ½ heure, on roule sur une route vallonnée, pas très large, et on retient inconsciemment notre respiration à chaque croisement d’un poids lourd qui charrie des troncs d’arbre assez maousses… on finit par arriver à l’embarcadère, pour un ultime contrôle des passagers, et la distribution des fameux permis cités plus hauts.









Certaines consonnes semblent peu habituelles pour les malais (comme le F et le V par exemple). Il faut donc arriver à s’habituer aux phrases du genre: « You, one paper por one people, one paper por one potograpy. You, one paper por pibe people, two papers por two potograpy » (comprendre one paper for one people, one paper for one camera, ou one paper for five people, two papers for two cameras)





Ces formalités réglées, on embarque sur un bateau à fond plat pour 2h30 de remontée du fleuve, direction Kuala Tahan aux portes du parc. On passe sur l’épisode de la femme qui ne peut pas attendre l’arrivée pour un petit pipi, et qu’on débarque au milieu d’un troupeau de vaches-buffles, alors que même nos enfants ont effectué le voyage sans broncher.




Les Men In Black voguent vers la jungle





















Arrivés à Kuala Tahan, on se dégotte un petit hôtel, dans lequel on trouve un dortoir pour 6 personnes. Confort assez sommaire, pas beaucoup de charme, mais un prix intéressant, et une petite piscine pour les fins d’après-midi.




1 commentaire:

  1. Un permis pour prendre des photos ! Ca rappelle des souvenirs ces pièges à touriste ! Ils prévoient de mettre en place ce système sur le site du Mont Saint Michel !!! :)

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